Chroniques matrimoniales – Aparté

J’avais laissé mes partenaires pour m’isoler et parler un peu avec le Bavard. Ça faisait quelque temps que je voulais le faire, mais l’occasion ne s’était jamais présentée et quand bien même, comment aborder le sujet ? À quel moment ? Sur quel ton ? Celui de la rigolade ? Le fait qu’il ait vu mon ectoplasme m’insuffla le courage nécessaire. Le Notaire et Madame ayant libéré leur poste d’observation pour se joindre à notre petite orgie, je saisis l’opportunité de m’isoler avec lui et l’invitai à me suivre.

Troublée de tout ceci et aussi parce que je n’étais pas familière de cette grande maison, j’ouvris la mauvaise porte et surpris Nathalie et son invité, Rosalie et Valentino. Je la refermai aussitôt en m’excusant. Je sais que mes yeux ont vu leur quatre corps nus, mais j’ai mémorisé l’image de leur corps à l’époque des photos que nous avions regardées l’avant-veille… Le Bavard avait voulu jeter un oeil par-dessus mon épaule, mais n’en avait pas eu le temps.

J’entrai dans l’autre chambre, ouvris la bouche pour entamer la conversation, mais aucun mot ne me venait à l’esprit.

Ho, capoune ! T’as perdu la parole ? Qu’est-ce que tu avais de si important à me dire ? Hou… fan ! Regarde-moi ça… ils lui font pas un coup de « mes hommages, Madame »… !

Le Bavard regardait par l’oeilleton et m’invita à reluquer aussi. J’étais folle de ces « Mes hommages, Madame ! » et je bouillais de désir en regardant la femme du Notaire les découvrir. Allongée sur le banc, offerte, les cuisses écartées, les petites lèvres maintenues ouvertes par son époux, elle gémissait de plaisir quand, chacun des hommes la prenait… un aller-retour… « Mes hommages, Madame ! » et laissait place au suivant… Cathy était après Alain et avant Christian. Son tour venu, elle s’agenouilla, la lécha de sa langue experte « Bienvenue parmi nous ! » avant de céder sa place à Christian.

Le deuxième tour débuta… mêmes partenaires… dans le même ordre… deux allers-retours… « Mes hommages, Madame ! »

Jacques Le NantecCombien de tours seraient nécessaires avant le premier orgasme qui sifflerait la fin de la partie ? Mes yeux glissèrent le long du corps du Bavard… Je le regardai, le trouvant follement excitant… N’interrompant pas sa branlette, le Bavard me reposa la question. Je regardai à nouveau par le judas. Il se mit derrière moi… ses doigts me fouillaient… avides comme s’ils n’avaient pas caressé une femme depuis des lustres… son gland battait la mesure dans mon dos.

Je crois que ton grand-père…

… est dans l’autre pièce ? Merci du renseignement ! Je le savais déjà !

Quoi ? ! C’est Barjaco l’invité de Nathalie ? !

– Peuchère, oui ! Tu ne le savais pas ?

Il ne cessa pas ses caresses pour autant, au contraire, il me toucha ainsi tout au long de notre échange.

Tu le sais depuis quand… pour les… grands-parents ?

Depuis notre première fois… ouh… tu mouilles, ma Nine ! Ça t’excite tant que ça ?

C’est toi qui m’excites… pourquoi… ho !… pourquoi j’aime tes grosses mains ? Ta langue baveuse ? Pourquoi c’est si facile de jouir avec toi ? Tu le savais déjà à la crique ?

Non… J’adore te faire jouir… c’est comme si j’avais toujours eu le mode d’emploi… Quand je suis rentré à la ferme, j’ai trouvé le papé… il m’a demandé si j’avais l’insolation… pourquoi que j’avais un drôle d’air… Oooh tu aimes aussi avec le petit doigt qui titille ta rondelle… ô, pute borgne, quelle bonne salope tu me fais là ! Et c’est un compliment !

– Je sais… n’arrête pas… même ta moustache de beauf  m’excite quand elle… frotte comme ça… sur mon épaule… j’aime bien être ta petite salope de parigote, tu sais… oohh… oui… c’est quoi… cette… hist… insolation… ? Oh… c’que c’est bon… !

Tu m’avais fait le coup de la petite fée… je crois que personne ne la voit à part moi… je pensais à ça… et puis à… quand je t’ai palpée… quand je t’ai prise… quand tu m’as sucé… OUI ! Crie comme ça… comme un oisillon tombé du nid… quand on a fait tout ça… c’était comme si c’était pas la première fois… comme si je retrouvais ton corps… Je lui ai raconté pour toi… j’étais déboussolé parce que sinon… il ne savait pas pour Cathy, pour les autres… pour le château… pour la crique… la camionnette à Paulo… non rien du tout…OUI ! Cambre-toi, ma pouliche ! J’ai dit que j’étais à la crique avec Alain… qu’on se promenait… et qu’on avait vu Christian et une vacancière se faire… du bien… que tu avais repéré Alain et que tu nous avais proposé de te baiser devant Christian… tu te rappelles ? Je t’avais fait bien jouir, hé ?

Oh oui ! Comme à chaque fois ! C’que tu m’baises bien… chuuu… arrête ! Je veux attendre que tu m’encules pour jouir… mais d’abord… finis ton histoire…

Je lui ai dit pour la sensation de… déjà-vu… et aussi pour le truc qui volait devant moi… qui me regardait… là, le papé a tourné la tête et m’a fait signe de sortir avec lui… quand on était hors de portée de voix, il m’a demandé comment tu t’appelais, j’ai dit « Monique »… oohh… Monique… laisse-moi au moins caresser tes petits nichons… et ton ventre… Oh ! Tu sens comme je suis le montreur de marionnette et que je te fais danser sous mes doigts… ? Alors, il m’a dit « Baise-la tant que tu veux, mais surtout respecte-la ! Et la règle absolue c’est « Motus et bouche cousue » ! Si tu la croises ailleurs, dis-toi qu’il ne s’est jamais rien passé entre vous ! Si j’apprends que tu lui as manqué de respect, rien qu’une fois, gare à toi ! Sa grand-mère est une femme admirable, son mari avait fait la Grande Guerre, tout comme moi… Si tu lui fais du mal, si tu lui manques de respect… rien qu’une fois… ma parole, je te tue ! » Après, il ma demandé à quoi… un peu le minou… ! s’il te plaît, Monique… un peu le min… rhâââ… putain, quand tu mouilles comme ça, j’ai envie d’y mettre le poing… !

Quand tu… me… fais mouiller… comme ça… j’ai envie de… que… tu le mettes… tant pis… c’est trop bon… mets-y les doigts ! Je veux jouir sur tes d…… aaahhh… !

Bon ! Je la continue mon histoire ? Si tu m’interromps tout le temps, je suis pas près de t’enculer, Princesse ! Il voulait savoir à quoi tu ressemblais… j’ai dit pas petite, mais pas grande non plus… blonde… les yeux bleus… des petits seins comme des oeufs sur le plat… un petit con bien accueillant… de longues jambes… un petit cul pommé… une belle bouche gourmande… et que je lui reparle du truc qui voletait devant moi… et là, il me demande pas « et en bas… c’est une vraie blonde ? » estomaqué, je lui réponds que oui et là… il joint ses mains comme pour la prière, il regarde le ciel « Elle a le bouton d’or ! » Je lui demande de quoi qu’il cause et il me dit « C’est comme ça qu’on appelait Rosalie, la grand-mère de Monique » et il m’a raconté quelques souvenirs… Voilà. L’histoire est finie. Installe-toi à ton aise que je t’encule con-for-ta-ble-ment !

Et pourquoi tu m’en as jamais parlé ?

Té ! Tu vas me faire le coup des trois messes de Noël ? J’aurai droit à ton petit cul qu’à la fin ? On avait dit une histoire pas plusieurs ! Ou alors… tu me suces pendant que je t’explique… hou… je suis sûr que quand tu rentres au Paradis… c’est moins agréable que dans ta bouche… boudiou ! on sent que tu aimes ça… hein.. tu aimes sucer les grosses pines… Regarde-moi… Suce-moi… Écoute-moi… et va en paix, ma fille !

T’es bourré ou quoi ?

Chuuuut… n’arrête pas de me sucer… regarde-moi, jolie Monique… Comment je pouvais savoir que tu savais pour ta grand-mère ? Si vous saviez pour la Nathalie ? Tu imagines ? Je te parle de l’amicale des anciens combattants et toi… tu m’entends dire que ta mamé… elle s’envoyait en l’air avec mon papé… que la grand-mère à Christian faisait pareil ! Qu’elles se gouinaient comme tu te gouines avec Catherine… tu imagines ? Si je te dis tout ça et que tu ne le savais pas avant ? Je vais vous faire de la peine à vous tous ! Et puis, vous me croiriez pas ! Et puis… vous m’en auriez vou… Ho Monique ! Ne me fais pas venir les larmes ! Put… de toute ma vie… on m’a jamais regardé comme ça !

Nous sommes restés un long moment, les yeux dans les yeux, sa grosse queue dans ma bouche, ses mains trapues dans mes cheveux.

Espincho… où qu’ils en sont à côté ?

Je retournai à l’oeilleton.

Toujours aux hommages… Attends ! Elle va jouir, on dirait… Oh ! Comme tu vas aimer la faire jouir ! Elle est belle comme tout !

Elle jouit de qui ?

Du Siffleur…

Viens ! On y va !

Mais… tu ne voulais pas m’enculer ?

Pour ça… on a toute la vie devant nous ! Et l’autre… la Madame, si elle revient pas… ça va me coller de l’aigreur de n’avoir pas profité de l’occasion…

J’admire ton pragmatisme, mon cher !

C’est en riant que nous fîmes notre retour dans la bibliothèque. La leçon de sexe oral avait débuté.

Tu tombes bien, Monique ! Veux-tu montrer à Madame comment tu sucerais la queue de son mari ?

Avec plaisir, mon chéri ! Et toi, mon cher époux, veux-tu bien expliquer à Madame comment tu aimes être sucé ?

La femme du Notaire avait le regard perdu et soulagé du voyageur trouvant enfin un lieu sûr pour passer la nuit… pour faire une halte… Je me fis très vicieuse, très gourmande, très lubrique… mes yeux allaient de la queue du Notaire à la bouche de sa femme… qui s’y prenait assez mal… plus par timidité que par inexpérience… Je lui proposai de sucer Christian en se laissant guider par les sensations qu’elle ressentirait en se faisant elle-même lécher par… je regardai un à un nos partenaires et lui désignai le Bavard. Elle eut un hoquet de surprise, mais accepta…

C’est plus facile ainsi ?

La femme du Notaire ferma les yeux pour acquiescer… elle mit du temps avant de pouvoir les rouvrir… je l’entendais gémir, la bouche pleine de la queue de Christian, j’entendais aussi ses succions baveuses. Le sexe du Notaire vibrait dans ma bouche… J’écartai mes cuisses, offrant ma chatte à la bouche d’Alain… l’idée de titiller la jalousie de Madame m’excitait terriblement… Je suçais son mari pendant que je me faisais brouter le minou par l’étalon qui l’avait culbutée dans la réserve de la salle des fêtes… cet étalon auquel elle pensait chaque fois qu’elle se caressait… combien de fois par jour ? Matin, midi et soir ? Cet étalon qui était enfin à ses côtés et qui s’envoyait en l’air avec une autre….

J’ondulai plus que d’ordinaire, mais il faut dire qu’Alain s’en donnait à coeur joie ! Il aurait eu mille langues qu’il ne m’aurait pas mieux léchée… sucée… Je sentis le Notaire sur le point d’exploser… j’allais demander à Alain d’arrêter quelques instants, mais je n’en eus pas le temps… « Ô pute vierge ! Ô pute vierge ! J’y tiens plus ! » Il me pénétra, cette fois-ci de tout son long… Il fit quelques va-et-vient… sortit de mon vagin et fit admirer son membre« tout luisant de la mouille à Monique » à Madame le Notaire, qui rougit violemment….

Je vis ses cuisses se resserrer autour du crâne du Bavard« Pardon ! » « Y’a pas d’mal ! » étouffés comme quand on parle la bouche pleine ou la tête fourrée dans un oreiller… Alain me reprit… je ne l’avais pas vu souvent aussi félin… aussi sauvage… aussi rusé… aussi habile… Le Notaire explosa dans ma bouche… d’un geste de la main, je lui intimai l’ordre de rester, de se laisser aller aux légères caresses de ma langue…

Il fit remarquer à son épouse que je ne recrachais pas tout dans un mouchoir, comme elle le faisait… Elle interrompit ses baisers pour me demander ce que j’en faisais… taquine, je lui tirai la langue… je m’étais doutée qu’elle me poserait cette question… j’articulais péniblement « C’est bon ! Mmmm ! Tu veux goûter ? » et sans attendre sa réponse, je me penchai vers elle et lui roulai une pelle… Je sentis son corps bouillir de désir, d’envies, de rêves qui ne demandaient qu’à se réaliser…. Alain allait et venait… de plus en plus vite… de plus en plus fort… de plus en plus ample… J’avais abandonné la bouche de Madame pour m’occuper à nouveau de la queue de son époux.

C’est bon… oh… Alain… c’est bon… Alain… Alain…

Plus je gémissais son prénom la bouche pleine, plus le Notaire bandait dur… Christian demanda à Madame de me caresser le bouton… elle hésita… Alain lui prit la main et la posa sur ma toison… quand il vit les doigts aux ongles vernis se ficher entre mes poils, descendre jusqu’au clito, caressant au passage sa queue équine, Alain s’exclama « Ô, pute vierge ! Ô, pute vierge ! Ouvre ta bouche… ô, pute vierge… je viens ! Je viens ! Ouvre ta bouche… Je vais te faire aimer ça… le foutre ! Et vous autres aussi, mesdames ! Tournée générale ! »

Nous étions toutes les trois comme des oisillons attendant la béquée… Alain jouit dans nos bouches… Cathy et moi avons enjoint Madame à déguster le sperme… à ne pas en être écoeurée, mais au contraire à le recevoir comme une offrande…

La soirée se poursuivit… élégante et tourbillonnante comme le grand bal de la nouvelle année à Vienne… Nous ignorions si Madame participerait à d’autres partouzes, aussi nous voulions, si cette expérience devait être unique, qu’elle en garde un souvenir impérissable, un merveilleux souvenir. Nous lui avons donc offert le meilleur de nous-mêmes…

Avant de nous séparer, nous leur avons expliqué les raisons de cette soirée, en omettant, toutefois, d’évoquer nos spectateurs. Nous avons parlé des déménagements à venir, des projets de Catherine, de mon « mariage » avec le Balafré. Nous avons expliqué notre « code secret » au Notaire et à sa femme… celui qui nous permet de nous retrouver en toute discrétion, sans trace écrite, sans coup de téléphone… Le Notaire fit semblant d’être surpris, de l’apprendre…

Nous les avions conviés à venir partouzer avec nous s’ils en avaient l’envie. Feignant de me désintéresser de son mari, je précisai à Madame que si l’envie lui prenait de venir seule, elle serait la bienvenue. Je dis ces mots en lorgnant vers son triangle châtain. Je glissai deux doigts entre ses cuisses. « Il reste tant de trésors à découvrir… ! » Son trouble m’excitait… Quand elle fut rhabillée, alors qu’elle m’avait fait la bise et embrassait le Balafré pour prendre congé, je la regardai en humant, en léchant ces deux doigts. Christian me traita ensuite de diablesse, ce que je pris comme un compliment.

Quand nous ne fûmes que tous les sept, Christian expliqua pourquoi nous avions eu des spectateurs depuis le début de la soirée. À ce moment, il ignorait encore que l’invité de sa grand-mère était le grand-père de l’homme qui était en train de sodomiser son épouse.

Dis, Cathy… Boudiou, Monique… ! Ton cul… ! Vé comme ma pine s’y sent bien… ! Ho Christian… ta Monique… boudiou ! Je me la fourrerais bien tous les jours… ! Dis, Cathy… combien de temps il nous reste pour pouvoir te baiser ?

Tu veux savoir quand j’arrête la pilule ?

Par exemple… oui ! Monique… cambre-toi ! Écarte tes fesses… !

J’en suis au milieu de la plaquette… après… basta ! Mais… vous pourrez toujours me prendre le cul et la bouche ! Je rentre pas dans les ordres non plus !

Et tes nichons ?

Et mes nichons aussi !

– Et quand tu seras pleine ? Tu feras ceinture ?

Bah non ! Pourquoi je me priverais ?

En effet, à l’instar de Nathalie, quand Cathy fut enceinte, sa libido décupla, ce que nous n’aurions jamais cru possible !

L’amour, ce fruit défendu vous est donc inconnu ?