Allez hop, tout l’monde à la campagne ! – Premier épisode

Depuis plusieurs semaines, nous avons investi la maison de campagne dont notre voisin a hérité au décès de sa mère. Elle est à l’écart, à mi-chemin entre deux petits bourgs, c’est une ancienne maison de garde-barrière d’une ligne ferroviaire depuis longtemps désaffectée. Ses parents l’avaient acquise quand il n’était encore qu’un enfant.

En la découvrant, mon mari et moi en sommes tombés sous le charme, ce qui nous a valu les sarcasmes de notre voisin « Ah, on reconnaît bien là les bobos parigots ! » Il est vrai que, y ayant grandi, il a pu en subir toutes les contraintes, tous les inconforts. Le chauffage au poêle à charbon, les bouteilles de gaz pour la cuisine et le chauffe-eau puisque le gaz de ville ne vient pas jusque-là. En nous faisant découvrir la cuisine, il nous a fait remarquer l’absence de congélateur. À la place, de larges étagères, masquées par un rideau, remplies de bocaux, vides pour la plupart.

La chambre n’est pas chauffée, à vrai dire, nous y dormons tellement à l’étroit dans le lit que nous n’en sommes pas incommodés outre mesure. Je dois préciser que dans les années 80, notre voisin SuperBricoleur avait entrepris d’isoler la maison de ses parents. Projet qu’il avait mené à bien et de main de maître.

Assise à la table de la cuisine, je rêvasse en les regardant par la fenêtre, faire les idiots dans le petit jardin qui jouxte l’ancienne voie ferrée. Nous comptons refaire un potager, alors ils retournent la terre à la pelle-bêche. Notre voisin s’y prend nettement mieux que mon époux.

Ils viennent de remarquer que je les observe. Je n’entends pas ce qu’ils se disent, mais ça les amuse bien. Notre voisin a converti mon cher époux au port du jogging, quant à moi, j’ai bien tenté d’y résister, mais la fraîcheur aidant, l’inconfort de la maison ont fini de me convaincre d’en porter un.

Je comprends la raison de leur amusement quand ils me rejoignent et que notre voisin se saisit de deux tasses.

– C’est censé être une punition… !

Pour la justifier, il pose les deux tasses sur la paillasse de l’évier et retire son pantalon.

– J’ai bien envie de me faire faire une réduction testiculaire, comme certaines femmes se font faire une réduction mammaire… Non, mais regardez-moi ça !

– Je vous interdis de dire le moindre mal de vos magnifiques attributs !

– Magnifiques ?! Ces grosses couilles pendantes ?!

– Monsieur ! Il est temps que vous tiriez enfin toutes les leçons de la sanction que je me vois contrainte de vous infliger !

Je m’allonge sur la table de la cuisine, notre voisin s’accroupit au-dessus de mon visage, mon époux lui tend les deux tasses qu’il devra tenir tout au long de la sanction, ainsi il lui sera impossible de se masturber, de me toucher et devra donc se concentrer sur les sensations que lui procureront ses magnifiques couilles. Mon mari me retire alors le pantalon de jogging que je portais à même la peau.

En écrivant ces mots, je prends conscience du côté relatif de la « sanction » et je souris d’aise d’être capable d’autant de mauvaise foi.

Une fois notre voisin en position, je commence par lui taquiner les bourses du bout de mes doigts. J’aime sentir l’excitation envahir peu à peu mon corps. Ensuite, j’alterne entre des baisers légers et des coups de langue plus ou moins audacieux. Notre voisin bande déjà très fort.

Petit à petit, depuis la Saint-Valentin, j’ai appris à jouir pleinement de mon impudeur. Les frissons d’excitation qui font vibrer mon corps, qui font bouillir mon sang, sont toujours aussi puissants, mais le sentiment de honte tapis en arrière-fond de mes pensées, qui me faisait rougir a désormais totalement disparu.

J’ouvre outrageusement mes cuisses, je soulève un peu mon bassin, de mes doigts, j’écarte les grandes lèvres de ma vulve et invite notre voisin à constater l’effet que produisent ses grosses et belles couilles sur ma chatte.

Aujourd’hui, prise par une inspiration soudaine, je décrète que le « Oui » répondant à ma question « Admettez-vous enfin que ce sont vos belles couilles qui m’excitent autant ? » était teinté d’ironie.

– Mon chéri, je pense que notre conjoint se moque un peu de moi et je me demande même si son obsession à blâmer ses attributs ne serait pas le prétexte pour se rincer l’œil.

– Le crois-tu roué à ce point ?

– Il me semble bien… aussi, je te demanderais de bander ses yeux afin qu’il puisse se concentrer sur ce qu’il ressentira et pas sur ce qu’il verra.

Mon époux adoré s’exécute. Je lui demande alors de me faire l’amour. J’adore quand on le fait dans cette position, parce que ma bouche devient gourmande. J’aime entendre les mots teintés de grognements de notre voisin quand je lui gobe les bourses. J’aime que mon mari le rabroue « Vous êtes puni, cher ami, depuis quand commente-t-on une punition en cours ?! » J’aime le clin d’œil qu’il m’adresse. « Écoutez plutôt comme ma queue fait miauler sa chatte ! » Ses va-et-vient sont à la fois plus amples et plus vigoureux.

– L’entendez-vous miauler ?

– Oui !

– Apprenez que plus vos couilles offrent du plaisir à la bouche de mon épouse, plus sa chatte devient bouillante, trempée… « accueillante » comme vous vous plaisez à la qualifier.

– Ooh…!

– Oui, ma chérie ?

Je dégage ma tête et demande à mon époux de me baiser encore plus fort.

– Je veux que notre conjoint entende tout mon être jouir, qu’il en ait parfaitement conscience.

Pris dans ce lâcher-prise sensuel, mon mari jouit plus tôt que prévu, mais ses doigts m’offrent un orgasme d’une puissance exceptionnelle. Je demande à notre voisin de me permettre de me relever. Mon époux, assis sur une chaise, sourit, amusé, attendri par la scène qui s’offre à lui.

Je retire le bandeau qui masque la vue à notre voisin, je me rhabille sans prêter la moindre attention à sa « grosse pine » qui semble être au bord de l’explosion, d’abord sourde à ses jérémiades, je décide de le laisser ainsi, pantelant de désir afin que cette punition lui serve de leçon.

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