
Salir Verlaine ne me suffisait pas, j’ai donc décidé de récidiver en m’en prenant à celui que je considère comme étant l’un des plus grands, peut-être même LE plus grand, Charles Baudelaire qui avait écrit « Sonnet d’automne » en 1857…
En cette froide journée de février, je rêve de chaleur estivale, alors, j’imagine une voix grave et sensuelle, des éclats de rire à faire dresser mes poils de désir, d’un homme qui me troublerait au cours de vidéo-conférences… et je commets ce sacrilège…
Sonnet d’été
Ils me disent, tes yeux, chauds tellement mâles :
«Pour toi, étrange femme, quel est donc mon mérite ?»
– Sois bavard ! Quand ta voix par les ondes transite
Je voyage direct dans un monde libidinal,
Laisse-moi te dévoiler mon beau rêve animal,
Caresses de ma main tout au long de ta bite,
Ta sombre toison, mes douces lèvres invite.
Te sucer avec passion, une pipe infernale !
Aimons-nous doucement. Mettons-nous sur orbite,
Ténébreux, embusqué, bande tel un cheval.
Je rêve des engins de ton bel arsenal
Sexe, appel et tu ris ! – Ô mon fier Démocrite !
Allongé contre moi au soleil estival,
Ô bel inconnu, qui de si loin m’excites !
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