Chroniques matrimoniales – La fille de Mère-Nature

2014_0417_150 Manara Tutto ricomincio
Dessin de Milo Manara

Le samedi 13 septembre, comme prévu, Christian et moi nous rendîmes dans le repaire de Valentino. Cette première journée passée en leur compagnie restera parmi les plus radieuses de ma vie. Certains instants se sont gravés en moi comme des éclats de certitude, comme des fragments de bonheur pour que je n’oublie jamais que ce bonheur existe, qu’il ne tient qu’à moi de le créer.

Quand nous arrivâmes, Valentino nous accueillit « à l’ita­lienne » les bras grands ouverts, des exclamations joyeuses et des embrassades chaleureuses. Christian se sentit immédiate­ment des siens. Bonne-Maman rayonnait.

Plus tard dans la journée, nous étions installées dans le jar­din, Valentino avait demandé à Christian de l’accompagner. Nous riions de les entendre rire, et quand ils sortirent de la maison pour nous rejoindre, je sus exactement à quoi res­semblerait Christian quand il aurait l’âge de Valentino. Je me tournai vers Bonne-Maman pour le lui dire, mais c’est Rosalie qui avait pris sa place. Elle siffla, admirative « Y’a pas à dire, ils sont beaux… vraiment beaux, nos hommes ! » comme elle avait raison !

Nous trinquions, ravis de ce moment, au cidre que Rosalie préparait avec ses « pommiers à cidre », des plants qu’on lui avait offerts après la deuxième Guerre Mondiale, des plants de sa Normandie natale qu’elle avait plantés, fait fructifier, greffés, de ces pommiers d’autres étaient nés. Ce fut la pre­mière fois où je sentis une pointe de nostalgie quand elle évoquait la Normandie.

Tu aimerais qu’on t’y emmène, qu’on y passe quelques jours quand je serai en vacances ?

Mon petiot, tu es si gentil… ! Mais non ! Mon pays, c’est la Pro­vence ! J’y ai trouvé tout ce dont je n’aurais jamais oser rêver… et puis, elle a dû tellement changer, ma Normandie… je n’y reconnaî­trais plus rien ! Et dans le cas contraire, ce serait pire ! Mais tu es tellement gentil de me l’avoir proposé ! Tellement gentil… !

Christian sourit, se tourna vers Valentino et lui demanda

Tu pourrais me raconter ta vie… avant… avant Rosalie, je veux dire…

Valentino écarquilla les yeux, sursauta, interloqué

Ma vie… AVANT ?

Oui ! Ta vie AVANT, parce que depuis que tu connais Rosalie, je sais ce que tu ressens…

Il lui fit un clin d’œil en biais, dans notre direction. Rosalie et moi souriions sous cape. Le sourire de Valentino s’élargit encore. Il prit une grande inspiration avant de se lancer.

Si tu demandes après Valentino, personne ne pourra te renseigner, parce que personne ne connaît plus Valentino… ça fait des années qu’il n’existe plus, Valentino… Grâce à ma Rosalina, j’ai pu chan­ger d’identité et ainsi éviter le pire. Ma ! Tu ne peux pas le nier, amore mio ! C’est vrai ou c’est pas vrai ?

Tu me donnes le beau rôle, j’ai juste profité… j’ai simplement saisi la chance quand elle s’est présentée…

Mais le fait est que ça m’a sauvé la vie, non ?

Comme à regret, Rosalie acquiesça, se leva pour s’asseoir sur les genoux de Valentino. Tout en jouant avec l’encolure du maillot qu’il portait, elle dit d’une toute petite voix, presque plaintive

Je n’aime pas quand tu me mets sur un piédestal ! Je ne veux pas que tu me voies plus haute que toi ! Je veux être ton égale, parce que je le suis ! Et toi, tu as… oh… et puis, tu n’as qu’à raconter, ils ver­ront bien…

Elle l’embrassa à la commissure des lèvres et sourit quand Valentino la houspilla en italien, ce qui fit partir Christian dans un fou-rire incontrôlé.

Parli italiano?

Non, mais je comprends un peu…

Rosalie leva les yeux au ciel, mais elle était hilare… elle allait me traduire ce que Valentino venait de lui dire quand il l’in­terrompit, les moulinets de ses bras faillirent la faire tomber.

Christian, mon garçon, je te souhaite que Monique ne connaisse pas les ruses qui allument la flamme quand tu n’es pas d’accord avec elle et que tu peux lui prouver qu’elle a tort ! Mais, je te souhaite qu’elle les connaisse, ces ruses, tout le reste du temps !

Parce que tu ne les connais pas, toi, ces ruses ? Qui est capable d’enflammer chaque cellule de mon corps quand bon lui semble ? Hein ? Dis-moi, c’est qui ?

Sono io!

Valentino souriait, le regard faussement candide, mais le sourcil coquin. Rosalie lui fit les gros yeux pour la forme, mais leur sourires se répondirent… Je me souviens précisé­ment du bonheur que je ressentais à les voir bouillir de désir, à les sentir vivants, à me dire que si nous n’avions pas été là, leurs chamailleries se seraient terminées en étreinte torride, à me les imaginer « réglant leurs comptes sur l’oreiller » après notre départ…

Christian les regardait, s’amusant de cet échange, puis il posa ses yeux sur moi, se leva soudainement, s’excusa « J’ai un truc à dire à Monique… en tête à tête » Valentino lui donna sa permis­sion d’un geste de la main et dans un grand sourire « Tu es ici chez toi, mon garçon ! »

Quand il fut certain de ne plus être ni vu, ni entendu, Christian m’expliqua enfin.

Monique, je crois que je suis taré… Je regarde Valentino et Rosalie et je nous vois… Toi et moi ! J’ai envie de toi, de te culbuter là… à deux pas d’eux…

Je m’approchai de lui, me collai contre son corps, le caressai, glissai ma main sous son tee-shirt. Tout en le débraguettant, je lui demandai

Où est le problème ? Quel est le problème ?

Oh… Monique… tu… ta…

Coupe ton cerveau et laisse-toi guider par ton corps, mon amour !

Je le suçai, pour la première fois, à quelques pas de la maison de Valentino, j’aimais sentir ses doigts dans mes cheveux, j’aimais quand ses mains attrapaient, caressaient mes joues, Christian faisait aller et venir ma bouche le long de son sexe, glissant ses doigts entre mes lèvres, psalmodiant des « Oh… oh… oh… Monique ! Oui… oh… oh… oui ! Comme ça, Monique… oh… ! »

J’avais lancé ma robe au loin, sous le regard inquiet et un peu interloqué de Christian

Mais… que fais-tu ?

Je suis encore plus tarée que toi, je crois !

Et je lui fis cet aveu à l’oreille

Si tu savais comme l’idée qu’ils nous voient m’excite… !

Nous nous allongeâmes, nous caressâmes, nous embras­sâmes. J’aurais aimé qu’un inconnu passât par là et me baisât devant Christian, hélas les lieux étaient vraiment déserts… Je me levai, marchai en direction de la maison, jouant de ma nudité pour exciter davantage Christian. Il me rattrapa, me plaqua contre un arbre et me caressa.

Ce méli-mélo de sensations, dont celle de me sentir livrée à la vue du premier passant, à celle de Rosalie, de Valentino, me faisait vaciller, j’étais sur le point de tomber dans les pommes…

Tu sens comme la situation m’excite ? Ah… si nous avions plus de temps devant nous… !

Puisque nous n’en avons pas tant que ça, pourquoi ne me baises-tu pas ? Comme ça… vite fait… comme des lapins… ?

Monique ! Tu aimes quand ça dure longtemps ! Et ton plaisir ? Tu le prendrais comment, ton plaisir ?

Je le prends déjà, mon amour ! Je le prends déjà… ! Et puis… tu vois le symbole ? Savoir que la première fois où nous sommes allés tous les deux chez Valentino, nous avons fait l’amour à l’ombre de leurs pommiers…

Christian riait, enivré par tant de bonheur, son rire était incroyablement tendre… Il me fit l’amour comme je le sou­haitais. Je sentais son gland dur, bouillant d’excitation, écar­ter les lèvres de mon sexe comme on ouvre un abricot bien mûr, d’une simple pression du pouce ; comme souvent dans ce cas-là, ses doigts étaient de la partie. Je veux dire qu’il ne les retira, avec luxe de précautions, qu’après quelques va-et-vient.

J’aimais me sentir ainsi remplie, cette sensation d’être au-delà de l’impudeur…

Il allait et venait, un peu plus rude à mesure que sa queue prenait de la vigueur, que ses mouvements prenaient de l’as­surance. Je m’ouvrais avec ravissement, le guidant, l’encoura­geant, lui demandant d’aller plus fort, plus vite… Je voulais sentir ses couilles percuter mes lèvres, j’étais folle de ces per­cussions. Ses mots crus me faisaient jouir tout autant que ses doigts sur mon clito, que sa main sur mon épaule. J’aurais voulu me pencher davantage, comme il me le demandait, mais j’aimais tellement le contact rugueux du tronc de ce pommier contre ma poitrine, contre mon ventre, entre mes bras…

Dans ce cas, accroche-toi de toutes tes forces, ma chérie !

Christian me souleva, tenant mes jambes de ses mains puis­santes, me demandant de les écarter « mais pas trop » avant de préciser « contracte tes cuisses comme si tu voulais les resserrer… oui… comme ça… c’est si bon quand tu te resserres autour de ma bite… »

Je faillis tomber à plusieurs reprises, dans cette sorte de brouette japonaise, improvisée en pleine nature, mais que c’était bon… que c’était bon ! Christian allait et venait, « tapant au fond » ce qui déclenchait mes cris de plaisir, ces cris qui m’ont toujours fait perdre la tête, ces cris comme autant de preuves que nous ne sommes pas les maîtres de la nature, mais que nous n’en sommes qu’un élément parmi tous les autres… J’ai craint, l’espace d’une seconde, que Valentino et Rosalie les entendent, mais je savais aussi que ces cris les réjouiraient s’ils devaient atteindre leurs oreilles.

Je sentais l’écorce sous mes doigts, j’avais la sensation que la sève de ce pommier se mêlait à mon sang… À nouveau, je prenais conscience de la nature, d’en être un élément relié à tous les autres, le vent, le soleil, les arbres, l’herbe jaunie sous mes pieds, les cailloux, le ciel, les nuages, les fleurs, les abeilles, tous les animaux et les humains… Monique, fille de Mère-Nature…

Bon sang ! Qu’est-ce qui m’a pris de le dire à Christian quand nous rejoignions Rosalie et Valentino ? Pourquoi n’ai-je pas été plus attentive à la saveur de son éclat de rire ? Quarante-deux ans ont passé et je le paie encore !

Quand nous arrivâmes devant la maisonnette, nous enten­dîmes Rosalie et Valentino qui s’envoyaient en l’air. Alors, nous nous assîmes à la place où nous étions avant que Christian ne se lève pour me « dire un truc ». Je bus un verre de cidre, puis un autre…

Que j’aimais les exclamations de Valentino ! Pour la première fois de ma vie, j’entendais l’amour en italien et ce cri… un cri animal… Il y avait toute la sensualité de l’univers dans ce cri… Il me fallut quelques trop longues secondes avant de réaliser que ce cri était deux, que la voix de Rosalie se tissait avec celle de Valentino.

Que j’ai aimé leur regard, leur sourire quand ils nous ont rejoints ! Rosalie n’avait même pas essayé de se recoiffer un peu. Certes, je ne l’ai jamais connue avec ses longs cheveux blonds, pour autant, c’était la première fois que je la voyais les cheveux en bataille.

Elle prit un faux air sérieux, tu sais, quand on fait semblant d’être sérieuse, mais qu’on a envie que tout le monde sache que « c’est pour de faux ».

Valentino avait un truc à me dire… en tête à tête…

Elle se servit un verre et le buvait quand je leur expliquai cette sensation de ne faire qu’une avec la nature, quand Christian me faisait l’amour alors que j’enlaçais le pommier… là-bas… Rosalie avala de travers. Elle toussait quand Valentino me fusilla du regard et me cria dessus avec sa grosse voix et son accent rocailleux

Mais tais-toi donc, malheureuse ! Tu vas me la faire mourir à dire des choses comme ça !

Puis, se tournant vers elle, d’une voix douce et caressante

C’est rien, Rosalinetta… elle ne sait pas… elle apprendra un jour…

Je suis sa grand-mère, Valentino… c’est à moi de le lui dire… de lui apprendre…

Bonne-Maman se leva, me prit par la main, me demanda de lui montrer le pommier témoin et complice de cette étreinte. Je savais, je pressentais ce qu’elle allait me dire, comment ils l’avaient planté, comment il avait été le témoin de leurs ébats, peut-être allait-elle me montrer, me faire remarquer leurs ini­tiales entrecroisées, gravées dans l’écorce…

Nous marchions côte à côte, main dans la main, nos che­veux blonds en désordre, les siens étaient parsemés de che­veux blancs, mais nos yeux étaient du même bleu. Elle sen­tait l’amour tout autant que moi. Ce n’était pas qu’une odeur de sperme, mais celle des corps qui ont bouillonné de désir et dont le désir a été assouvi.

Je lui désignai le pommier dont je m’étais sentie parente quand Christian me faisait l’amour. Rosalie caressa ma joue, son sourire était incroyablement tendre… Elle me désigna les branches, le tronc, les feuilles…

Quand un pommier ressemble à ça…

Elle cueillit un fruit, que je n’avais pas remarqué, me le tendit

… c’est un amandier !

Je compris enfin la raison de l’hilarité de Christian, que Valentino me taquinait quand il m’avait crié dessus et je sus immédiatement que cette histoire me poursuivrait ma vie durant !

L’anniversaire de Catherine – Première partie

Chroniques matrimoniales – Entrez dans la danse, voyez comme on danse sautez, dansez, embrassez qui vous voudrez !

Nous venions de finir de dîner quand Catherine et Alain arrivèrent. Je me suis surprise à imaginer la queue chevaline d’Alain rien qu’en l’entendant rire. Catherine me fit la bise et j’entendis son époux s’exclamer un « Ô, pute vierge ! »  enchan­té, elle lui dit alors que c’était ça, la politesse, « on fait la bise quand on arrive chez les gens ».

J’abandonnai momentanément le sexe du Balafré à la bouche de Catherine et, sans me relever, descendis le pantalon d’Alain qu’il avait déjà débraguetté. Comme je me l’étais ima­ginée, sa grosse et longue queue était déjà toute gonflée et durcie d’excitation. Je la taquinai, en l’embrassant comme si je lui faisais la bise «Bonsoir, belle bite, tu vas bien ?» et fis sem­blant de m’en désintéresser.

Oh non, Monique ! Ne me laisse pas dans cet état-là !

Je me relevai pour me blottir dans les bras de Christian. Je regardai le Balafré se faire sucer par Catherine. Il n’avait d’yeux que pour moi et j’en étais troublée.

Tu me suces trop bien, Catherine… arrête un peu… Je ne veux pas jouir avant d’avoir tenu ma promesse…

– Quelle promesse ?

– J‘ai promis à Monique de l’enculer bien fort ce soir… Et si je jouis dans ta bouche…

Catherine, souriante, belle à croquer, concéda « Une promesse est une promesse » et s’approcha de nous « Pour faire la bise à mon hôte ! ». J’ai toujours aimé la regarder sucer Christian. Même après toutes ces années, ce plaisir est toujours aussi vif.

Tu veux bien nous faire ton strip-tease ?

Catherine rosit de plaisir et me sourit, enchantée que je me sois jointe à cette demande, mais surtout que j’aie été la seule à mettre le disque dont elle raffolait pendant son effeuillage. Qu’elle était sexy quand elle balançait ses hanches en rythme, quand, debout, elle se cambrait, rejetant sa tête en arrière, faisant pigeonner sa poitrine dont j’enviais la plénitude, la rondeur ! Qu’elle était belle quand elle regardait par-dessus son épaule, comme si elle avait oublié notre présence… et son sourire… son sourire… !

J’étais excitée par ce spectacle et aussi de voir Christian, Alain et le Balafré bander si dur… si fort… sous mes doigts, mon sexe était chaud, humide, glissant et poisseux tout à la fois. Je remarquai soudain le geste du Balafré, m’invitant silencieusement à m’asseoir près de lui. Comme j’ai aimé sa voix sifflante d’excitation quand il chuchota à mon oreille

Tu me rends dingue ! Continue à te tripoter en matant Catherine… continue… ! Non ! Fais comme si j’étais pas là… Tripote-toi en pen­sant à elle… à vous deux… !

Catherine était complètement nue, offerte. Elle suçait Christian, mais maintenant que j’étais sur le canapé, je ne pouvais plus voir son visage. Je n’avais aucune envie de me lever pour mieux l’observer, alors, je lui demandai de chan­ger de position. Que son sourire était radieux autour de la queue de mon Christian ! Que ses yeux pétillaient de malice excitée, excitante !

Ça te va comme ça ou… ?

Un regard complice entre nous quatre suffit à nous com­prendre. Alain et Christian montèrent à l’étage pendant que Catherine et moi expliquions au Balafré ce qu’ils étaient allés chercher, le « banc de prières et de contrition », comme Rosalie et Nathalie se plaisaient à le nommer. Faussement candide, je dis à Catherine

Je crois que notre ami bande à l’idée que tu m’excites, Cathy, et que j’aime me toucher en te matant…

Elle me demanda sur un ton tout aussi innocent

Non ? Tu crois que ça excite les hommes ? L’idée de deux nanas ensemble ? Non… c’est pas possible !

Le Balafré souriait, ravi de nous voir nous moquer de lui.

Coquines ! Vous n’êtes que deux coquines !

Catherine fit semblant de prendre la mouche.

Ne nous insulte pas ! Nous serions deux coquines si nous faisions des trucs comme ça…

Elle se pencha vers moi, m’embrassa en prenant garde qu’il puisse voir les mouvements ne nos langues. Elle caressa mes seins, mon sexe… le sien était collant et glissant sous mes doigts. J’ondulai quand elle passa ses doigts dans mes che­veux et me caressa la nuque. Je la saisis par la taille pour qu’elle soit plus près de moi et commençai à lui téter les seins. Le Balafré était sidéré de pouvoir nous regarder nous « gouiner » d’aussi près.

Ô, pute vierge ! Qu’elles sont bandantes quand elles font ça !

Alain et Christian installaient le banc que Rosalie nous avait montré peu avant notre mariage. Nous ne nous en étions servi qu’une seule fois, mais quelle fois !

J’aurais bien aimé te le montrer, mais Christian s’est montré inflexible « Hors de question qu’Alain et moi le montions ! Tu dérailles, ma pauvre Monique ! Son usage est réservé aux femmes mariées et la petite ne l’est pas !» Comme j’ignore jusqu’où il poussera la plaisanterie, laisse-moi te le décrire. Il mesure 2 mètres de long pour une profondeur de 60 centimètres, il ressemble à un banc de prière, un prie-dieu, puisqu’il est pourvu d’un repose-bras, l’assise est plus haute à un mètre du sol, offrant ainsi la possibilité de voir et d’être vue de tout un chacun.

Comme ce fut le cas à chaque fois qu’un de nos partenaires le découvrait, le Balafré ouvrit des yeux comme des sou­coupes fasciné par toutes les perspectives que ce banc offrait.

Catherine s’installa comme je le souhaitais, à quatre pattes de telle façon que je pouvais autant admirer les va-et-vient d’Alain que sa bouche gourmande suçant Christian. Je me caressai un peu et d’un regard tragique, implorai le Balafré de me laisser le sucer. Il eut encore ce sourire étrange, plein d’une tendresse mélancolique.

Je croyais que tu voulais que je t’encule…

Mon Oh ! dépité l’amusa beaucoup…

J’adore quand tu me fais ça… !

Le bout de ma langue tout pointu suivait de près le bout de mon index qui caressait sa longue cicatrice brune. Je levai les yeux vers lui et d’un sourire lui indiquai que j’étais prête. Il me prit tendrement dans ses bras et m’embrassa, caressant mes joues, mes cheveux… son baiser était d’une douceur incroyable, un véritable baiser d’amoureux. Je le sentais confus, embarrassé de s’être ainsi mis à nu. D’un ton trop léger pour être honnête, je lui proposai de profiter du banc.

Pour le plus grand plaisir de Christian, Catherine et Alain, je m’installai face à elle, qui cessa de sucer mon époux pour m’embrasser goulûment… Outre le fait que nous aimions flirter ensemble, nous faire l’amour, nous éprouvions une jouissance infinie du surcroît d’excitation que nos gouinages suscitaient chez nos partenaires masculins. Nous aimions ellement en jouer…

Je sentis la langue du Balafré remonter le long de ma cuisse, lécher un peu ma vulve et manquai de défaillir quand il m’of­frit une feuille de rose… ma main droite s’arracha du rebord du banc… pour contrebalancer la violence de ce plaisir, il me fallait sentir quelque chose de doux… je caressai les seins de Catherine qui dansaient au gré des coups de boutoir d’Alain…

Les deux ! Je vous veux, les deux !

Christian bandait assez fort pour pouvoir exaucer le vœu de Catherine. J’entendis à peine leurs conciliabules, toute acca­parée par la sensation des doigts du Balafré qui allaient et venaient dans mon cul. Quelques instants avant que son gland ne force « la porte de derrière », mon ectoplasme s’envola jusqu’au plafond, me permettant d’observer la scène que mes yeux fermés m’empêchaient de contempler.

Je pus ainsi admirer le Balafré écarter mes fesses, appuyer son gland devenu violet foncé tant il était gonflé de désir contre mon anus, je pus voir l’érection impressionnante de Christian, le sourire qui illuminait son visage, me régaler de la cambrure de Catherine qui s’offrait avec un plaisir incroyable, je pus voir Alain s’allonger sous elle, attendre que Christian soit « confor­tablement installé » dans le cul de son épouse avant de l’emppaler sur lui.

Catherine releva brusquement la tête, sa bouche appelait les baisers, mais le Balafré ne s’en rendait pas compte… Il se regardait m’enculer au ralenti et je compris qu’il ne voulait pas prendre le risque d’oublier cette sensation…

Après quelques va-et-vient, Christian nous demanda de pivoter un peu. Sans qu’aucun membre ne sorte de nous, Catherine et moi nous installâmes côte à côte, en travers du banc, le repose-bras nous permettant de nous agripper et ainsi de ne pas prendre le risque de perdre l’équilibre.

Mon ectoplasme se régalait du spectacle… cette capacité à sortir de mon corps m’a toujours permis de jouir encore plus fort. J’en suis persuadée, mais je ne saurais expliquer ni pourquoi, ni comment.

Je voyais la cicatrice brune du Balafré disparaître dans mes fesses, puis réapparaître, encore et encore, un peu plus pro­fond à chaque fois. Je voyais la queue de Christian aller au même rythme dans le magnifique cul de Catherine. Je voyais les mains d’Alain pétrir les seins de sa femme… il souriait visiblement aux anges, une langue gourmande, riante et un peu vicieuse s’échappait par moments de ses lèvres…

J’ai aimé sentir les mains du Balafré écarter mes fesses… j’ai­mais ses yeux quand il regardait ce qu’il était en train de me faire. J’ai aimé ce mouvement de menton de Christian, pour faire comprendre en silence, qu’il voulait se régaler lui aussi du spectacle.

Le Balafré écarta davantage mes fesses et me fit un peu pivo­ter… à peine… juste assez pour que mon époux ait le meilleur point de vue possible. Les « Oh ! Oh ! Oh oui, Christian ! Comme ça ! Oh oui ! » de Catherine me confirmèrent qu’il ban­dait encore plus dur. Que son sourire était éclatant quand s’adressa au Balafré !

Alors ?

Putain, c’qu’on est bien dans son cul ! Et regarde… regarde comme elle se cambre quand…

Des quatre doigts de sa main droite, il écartait mes fesses, tandis que l’extrémité du pouce, il titillait mon clito… je me cambrai pour mieux le sentir… Christian bavait de plaisir en voyant les contractions de mon anus autour du sexe du Bala­fré tandis que je jouissais en criant « ENCORE ! ENCORE ! »

Tu as de la chance, Christian de l’avoir trouvée… hmmm… oh… oh putain… son cul c’est le Paradis ! Tu aimes comme je t’encule, Monique ?

Oui ! Oui ! OUI !

Semblant oublier ma présence, il reprit sa conversation avec Christian.

Elle suce comme une reine… sa chatte est… hmmm… divine… elle branle comme une pro… mieux qu’une pro… elle est belle… gaulée… en plus, elle se gouine… putain, Christian ! Quel veinard tu fais !

Ses va-et-vient étaient amples et plus lents, je savais qu’il voulait faire durer son plaisir. Christian était fou de bonheur, il ne le cachait pas.

Tu peux pas savoir comme elle me rend heureux ! Comme j’aime pouvoir la regarder se faire baiser… et puis… Catherine… Regarde-moi ! J’encule Catherine, la belle Catherine…

Mon ectoplasme vit sa belle main d’homme se poser sur les reins de Catherine, l’incitant à se cambrer davantage…

… quand… hmmm… et comme ça… je sens la grosse bite d’Alain dans sa chatte… si tu savais comme c’est bon ! Et ma Monique qui se fait enculer à mes côtés ! Regarde comme elle aime ça ! Écoute comme tu la fais miauler ! Je suis le plus heureux des hommes ! Tu as raison de m’envier !

Catherine me sourit. Un clin d’œil, j’adorais, j’adore toujours ses clins d’yeux ! Nous nous embrassâmes « à la salope » comme nous disons, seules nos langues se léchaient, nos lèvres ne se touchaient pas, nos cris se répondaient, j’aimais quand elle poussait cette longue plainte aiguë, ce cri venu du règne animal…

Ô, ma Catherine, ô mon amour… ô, pute vierge… ô… tu vas me faire venir… ô pu… ô…

Viens jouir sur leur cul, Alain !

Alain ne se fit pas prier, il aimait que ses amis envient sa « particularité particulière » comme nous disions, ce jet long et continu de sperme, cette particularité que personne ne s’ex­pliquait, mais qui faisait l’admiration des foules… Désormais, je sais qu’il en a toujours été bien plus fier que de la taille de son sexe, taille pourtant exceptionnelle !

Il prit place entre Christian et le Balafré, se branla en les encourageant

Allez, Christian ! Encule-la comme elle le mérite, ma Catherine ! Allez ! Mieux que ça ! Vois comme elle en redemande !

Puis, se tournant vers le Balafré

Jusqu’aux couilles ! N’aies pas peur ! Au plus tu iras profond, au plus tu la feras miauler, la Monique !

Je crois qu’il joignit le geste à la parole, car je sentis les couilles du Balafré heurter brutalement mes fesses. Une dou­leur excessivement jouissive me fit crier si fort que ma voix fut éraillée pendant quelques jours. Mon ectoplasme tour­billonnait comme s’il hésitait entre réintégrer mon corps ou continuer à se régaler du spectacle.

Alain se branlait, comme pris de folie. Je voyais bouger les lèvres de ces trois hommes, mais assourdie par la violence de mon plaisir, je n’entendais pas ce qu’ils disaient. Christian écartait tant les fesses de Catherine qu’on aurait pu croire qu’il cherchait à l’ouvrir en deux.

Enfin satisfait, Alain commença à jouir sur sa raie, puis félicitant le Balafré de l’art avec lequel il me prenait, continua sur la mienne. Je vis Christian sortir du cul de Catherine, son trou encore ouvert, accueillit la fin du jet d’Alain.

J’ai cru devenir folle de plaisir en constatant celui que prenait Christian à caresser sa queue maculée du sperme de son ami. Enfin satisfait, il encula une nouvelle fois Catherine. HAN ! D’un coup. Avant de reprendre ses va-et-vient.

Catherine semblait perdue dans ses sensations. Je lui touchai l’épaule, elle revint parmi nous. Nous nous embrassâmes rien que pour nous deux. Le Balafré s’en aperçut, compris que nous ne le faisions pas pour l’exciter.

Monique ! Monique ! Monique ! Oh, Monique ! Monique… Monique…

J’avais compris ce qu’il voulait, j’avais compris, mais je vou­lais l’entendre encore psalmodier mon prénom…

Monique ! Monique… Monique… !

Je délaissai la langue et la bouche de Catherine

Viens ! Vas-y ! Viens ! Je ne… AAAAAAAAAAAHHH !

Un orgasme incroyable me transperça de part en part, déclenchant celui du Balafré.

Mon ectoplasme réintégra enfin mon corps. Je tremblais comme une feuille. Après quelques minutes, Alain et le Bala­fré m’aidèrent à me relever, ainsi que je le leur avais demandé. Blottie dans les bras du Balafré, qui caressait mon ventre, mes seins, qui m’embrassait dans le cou, je regardai Christian jouir dans ma meilleure amie. La seule que j’aie jamais eue. Je regardai le corps superbe de cette femme jouir de ce que lui faisait l’homme de ma vie… Que j’étais heureuse !

Quand le Balafré nous demanda de rester encore un peu « le temps de me remettre de toutes ces émotions », Catherine l’engueula « Tu veux dire que tu comptes t’en aller sans même avoir pris le temps de jouir de moi ? ! » Nous éclatâmes de rire et c’est ainsi qu’il passa sa première nuit avec nous quatre.

Le lendemain matin, tandis qu’il aidait à démonter et à ran­ger le banc de prières et de contrition, il remarqua une marque dans le bois.

V 1921… le V ça veut dire « mai » ou…

Ça veut dire que c’est Valentino qui l’a fait… en 1921 !

Tout en répondant au Balafré, j’ouvris le tiroir du secrétaire et lui tendis le cahier de Bonne-Maman, estimant qu’il méritait de connaître son histoire.

Christian rencontre enfin Valentino et Monique communie avec la Nature…

Chroniques matrimoniales – C’est ainsi que tout débuta

Bonne-Maman préparait toujours de bonnes tartes aux pommes, mais celle qu’elle servit à la fin de ce déjeuner était encore meilleure, un goût incomparable. Je ne pus m’empê­cher de le lui faire remarquer. Valentino se rengorgea et me dit « C’est parce que les pommes viennent de notre pommier ! » À deux voix, ils m’expliquèrent comment il avait fait découvrir à sa Rosalina cette race de pommes qu’elle ne connaissait pas.

Nous étions en septembre, les pommiers étaient lourds de fruits bien mûrs, Valentino partit m’en cueillir une, que je puisse croquer dedans. Il mit sa casquette et sortit. Quand il revint, il fit un petit saut un peu ridicule. D’une main, il ôta sa cas­quette et de l’autre, il me tendit la pomme dans une révé­rence maladroite. J’éclatai de rire.

C’est comme ça qu’elle est entrée dans mon cœur, la mia Rosalinetta…

Très émue de cette déclaration, je voulus le taquiner un peu. Rosalie m’avait raconté leur première fois, leur première nuit, mais je fis comme si je ne savais pas tout des circonstances…

En t’offrant une pomme ? C’est comme ça que Rosalie est entrée dans ton cœur ?

Mais non ! Elle a fait son entrée de spectacle et… quand elle a ri… j’ai su que c’était elle…

Je les regardai, leur amour, leur désir étaient restés intacts. Je me sentis propulsée dans les années vingt et c’est le jeune Valentino qui me raconta sa version.

Je me doutais bien qu’elle n’était plus vierge… Je ne m’étais jamais posé la question jusqu’alors… mais quand elle a fait son entrée, elle était si belle, si naturelle. Mais elle était aussi la fiancée d’un ami… Elle était là, en face de moi. Je l’avais trouvée, je pouvais presque la toucher, mais elle resterait à tout jamais inaccessible… Je ne pouvais rien espérer de plus que ce sourire… Je pensais à Pierrot…

Pour éteindre mon désir, je me répétais que j’allais devoir marcher longtemps dans la nuit pour trouver où me loger, que je risquais de me faire contrôler par les flics. Je pensais à tout ça pour ne pas l’em­brasser à l’en étouffer… Elle m’a tendu la main pour me dire au revoir, mais quand nos mains de sont touchées, mon cerveau s’est éteint et c’est mon désir qui a pris les commandes.

J’avais peur de l’effrayer avec tout ce désir, tout mon désir, mais je compris très vite qu’elle l’avait devancé. La douceur, la joie avec laquelle elle s’offrait à moi… ! Même dans mes rêves, je n’aurais pu imaginer qu’une telle femme existait… Et quand le lendemain, elle m’a dit pour Toine, elle l’a fait avec tant de naturel que j’ai su que jamais ça ne me poserait problème, mais la voir avec d’autres… non… je n’aurais pas pu…

Moi non plus, je n’aurais pas pu… voir une autre femme le toucher ? Ah non ! Je lui aurais crevé les yeux à celle qui aurait touché mon Valentino devant moi !

Tu… tu étais jalouse ? !

Je le suis encore ! Ne me demande pas pourquoi, mais l’idée de voir Valentino… oh non ! Je ne pourrais pas…

Mais, Valentino… tu savais ce que faisait ta Rosalina… Quand tu l’imaginais… tu…

Je ne l’imaginais pas ! Quand nous étions ensemble… ces jours, ces nuits… elle était toute à moi… j’étais tout à elle… le reste n’existait pas à mes yeux…

Il me fallut un peu de temps avant de remarquer qu’ils étaient dans les bras l’un de l’autre, que Valentino tenait le sein de Rosalie dans sa main, que Rosalie caressait, agaçait la nuque de Valentino. Ils ne s’en rendaient tout bonnement pas compte.

… et puis… depuis toutes ces années… rien n’a changé, quand Rosalie me caresse, m’embrasse, s’offre à moi, c’est à chaque fois la première fois… je ne sais pas comment t’expliquer cette sensation…

Je comprends ce que tu veux dire, mais je n’en suis pas étonnée. C’est normal, non ? Chaque fois est toujours la première et restera unique, non ?

Valentino se leva d’un bond et me serra fort, tellement fort contre lui… Il embrassait mes cheveux en me disant des choses très douces en italien, mais je ne parlais pas italien.

J’espère que ton Christian mesure sa chance… !

Je mesure aussi la mienne de l’avoir rencontré ! C’est comme vous… je sais précisément quand Christian est entré dans mon cœur, mais tu n’aimerais pas les circonstances dans lesquelles j’ai su qu’il était celui… le bon… le mien…

Et pourquoi donc, je ne les aimerais pas, ces circonstances ?

Tu n’aimes pas quand c’est à plusieurs… à plus de deux, je veux dire…

Mais qui t’a dit que je n’aime pas à plus que deux ? Je t’ai dit que je ne voulais pas voir Rosalina avec d’autres, mais ça ne concerne que Rosalina !

Je leur racontai alors ma première expérience de partouze dans la petite crique, quand de mes trois partenaires, je ne connaissais que Christian. La sensation que j’ai eue quand sa main s’est posée sur mon épaule au moment où il me péné­trait, alors que mon sexe dégoulinait du sperme de deux autres hommes. Cette pensée fulgurante « C’est lui ! C’est lui, ton homme ! »

Nous avons longuement parlé, puis Valentino m’a proposé de me raccompagner jusqu’au village. J’ai embrassé ma grand-mère. J’étais déjà devant la porte quand je me retour­nai et les vis s’embrasser comme je n’imaginais pas que des vieillards puissent le faire.

Nous avons marché en silence les premiers mètres, puis dans un sourire à la fois très tendre et un peu narquois, Valentino me demanda :

Ça t’ennuie que j’embrasse ta Bonne-Maman comme ça ?

– Non ! Ce qui m’ennuie c’est d’avoir pensé que tu puisses le faire autrement !

L’aspect narquois de son sourire s’effaça pour ne laisser place qu’à la tendresse.

Nous nous embrassons toujours comme si nous ne devions plus jamais nous revoir… pour ne pas avoir de regrets inutiles si tel était le cas.

C’est beau ! Et…

Et… ?

Savoir que le désir, le plaisir… savoir que vous vous envoyez en l’air à votre âge ! Ça me rend vachement heureuse !

Il me prit la main et la serra très fort, il regardait droit devant lui, mais ses yeux semblaient être revenus dans les années vingt.

Jusqu’à cette première soirée, la seule chose qui me tenait debout était ma soif de liberté. Je savais que ce besoin m’interdirait l’amour, mais il était plus fort que tout. J’avais bien eu de belles histoires, mais elle s’étaient toutes brisées dès lors que mon amou­reuse me demandait de m’engager… Parfois, j’allais au bordel, mais je le vivais très mal. Je n’aimais pas ce que les hommes faisaient à ces captives… Je détestais ne pas offrir du plaisir à ces femmes, alors, je n’en prenais pas non plus… mais que veux-tu… comment aurais-je pu deviner ?

Il me prenait à partie comme si je n’étais pas la petite-fille de la femme dont il allait me parler et je lui en étais reconnaissante !

Et puis… Rosalina… sa peau si douce… ses baisers… Oh ! Si tu pouvais imaginer la perfection de ses baisers ! La douceur et l’art de ses caresses… En s’offrant à moi comme elle l’a fait dès notre pre­mière fois, elle m’a permis d’oser des caresses sans me demander si je ne franchissais pas la ligne rouge. Tu comprends ? Aucune avant elle ne m’avait fait ressentir ça.. Tu comprends ? Je n’avais jamais pu observer un sexe de femme d’aussi près, le regarder avec autant d’attention, prendre tout mon temps pour le découvrir… Rosalina m’encourageait même à le faire ! Et ses soupirs… ! Ses mots… sa voix quand elle me disait « Oh ! Tu peux me refaire cette caresse ? Oh ! C’est si bon… ! »… Sa petite voix chantante comme… presque enfantine… Et quand elle me touchait, quand elle me regardait… Tu sais, elle me laissait la regarder de si près, mais elle en faisait autant ! Quand elle me voyait, me sentait réagir à une caresse, à un baiser, elle recommençait, une fois, deux fois, dix fois « Pour ne pas oublier, Valentino ! »

Je le regardai, le vieillard s’était effacé pour laisser la place au jeune homme. Au jeune homme amoureux fou de ma grand-mère, mais j’avais oublié qu’elle l’était. À cet instant, tandis que nous étions sur la route, à moins d’un kilomètre du vil­lage, Bonne-Maman avait cessé d’exister, il n’y avait que Rosalinetta. Rosalinetta dont Valentino était fou amoureux.

Nous avions ralenti notre pas pour ne pas avoir à nous dire « Au revoir » trop vite, il avait encore tant de choses à me raconter…

La vie est toujours surprenante, elle interrompt des moments magiques pour en créer d’autres qui ne le sont pas moins. Alors qu’il s’apprêtait à m’en dire un peu plus, le bruit d’une voiture, nous obligea à nous rabattre sur le bas-côté de cette route étroite. L’auto nous dépassa pour s’arrêter quelques mètres devant nous.

Je vous dépose au village ?

Le Balafré, cet homme qui m’avait paru si détestable lors de notre rencontre et qui s’était montré si passionnément déli­cat dans nos étreintes, était descendu de sa voiture pour nous ouvrir la portière arrière.

– Vai ! Ton ami t’attend et puis tous ces souvenirs…. J’ai envie de retrouver ma Rosalina et…

La serrer dans tes bras ?

Valentino me fit un clin d’œil coquin et me promit de m’en dire davantage quand nous nous reverrons « maintenant que tu connais ma cachette ». Il me dit aussi qu’il lui tardait de faire la connaissance de Christian. Il m’embrassa sur le front. Je rejoignis le Balafré et m’assis à ses côtés.

Ton grand-père ne vient pas avec nous ?

Ce n’est pas mon grand-père ! C’est le mec de ma grand-mère !

Le Balafré me sourit. Je voulus lui raconter l’histoire de Rosalie, lui parler de sa vie, de ce que j’en savais, mais tous ces souvenirs, les confidences de Valentino, de ma Bonne-Maman m’avaient excitée davantage que je ne l’avais perçu. Je m’interrompis au milieu de ma phrase et pressai le Balafré d’accélérer un peu.

– Tu es pressée de retrouver ton époux ?

– OUI ! J’ai hâte que tu me baises devant lui !

Il éclata de rire et se mit à bander très dur.

– Tu aimes quand je te baise devant lui ?

Sa question n’avait pas d’autre but que de nous exciter davantage, l’un comme l’autre en avions parfaitement conscience.

– Et toi ? Tu aimes me baiser devant lui ? Tu aimes quand je suce ta grosse queue, quand je m’en régale devant tout le monde ? Tu n’aurais pas envie de m’enculer bien fort au moins une fois ?

Il rata son créneau, pourtant, il y aurait eu assez de place pour garer un 38 tonnes devant la maison ! C’est en riant que nous entrâmes chez Bonne-Maman. Christian n’était pas encore arrivé, mais un coup d’œil sur l’horloge m’indiqua qu’il ne nous faudrait pas attendre trop longtemps avant son retour.

Je lui proposai à boire à condition qu’il se montre curieux et irrespectueux pendant que je le servirai, comme si je n’étais qu’une poupée gonflable, comme si…

Il plaqua sa main sur ma bouche, souleva ma robe et d’un ton cinglant, me demanda « de la fermer ». Je sentais son sexe durcir dans mon dos. Il ne prit même pas la peine de baisser ma culotte, ou de l’écarter et me doigta au travers du tissu.

T’as vu comme tu mouilles, salope ?

La situation, les heures passées auprès de Rosalie et Valentino, leurs souvenirs, la relation encore charnelle qui les unissait, malgré leur âge avancé, la perspective de pouvoir la vivre moi aussi avec Christian, les gestes, les mots du Balafré, le fait qu’il se soit immédiatement coulé dans le rôle que je lui avais demandé de jouer, l’idée de la bonne surprise que je réservais à Christian… tous ces ingrédients mélangés contri­buèrent à me faire sentir mon sexe devenir coulant de désir, bouillant sous les doigts du Balafré. S’il n’avait pas plaqué sa main sur ma bouche, je lui aurais demandé de me mordre la nuque… Il n’eut pas besoin que je le lui dise et quand je sen­tis ses dents se resserrer sur mon cou, je jouis sous des doigts, au travers de ma culotte.

Je n’entendis pas la porte s’ouvrir, mais quand Christian entra dans la salle à manger, qu’il nous trouva moi accoudée sur le buffet, le Balafré derrière moi, je devinai son sourire rien qu’à son souffle.

Salut ! Qu’est-ce que tu fais ici ?

Je viens de faire jouir ta femme… Elle est chaude comme une brioche qui sort du four !

Ces deux-là, semblant m’ignorer totalement, me rendaient folle de désir. Me lâchant soudainement, le Balafré se recula, souleva ma robe, arracha ma culotte trempée et la lança à Christian. Je me retournai pour regarder mon époux la reni­fler, se débraguetter, sortir son sexe durci, l’entourer du tissu humide et commencer à se branler. D’une voix vibrante d’excitation, il me houspilla.

546ca3ca38d7ac80981797ecd4f468b8 Qu’est-ce que tu attends pour sucer notre invité ?

Il va falloir que tu lui apprennes les bonnes manières, à ta Monique!

Je marmonnai quelques mots d’excuses et commençai à m’agenouiller, tout en déboutonnant le pantalon du Balafré.

Non, non, Monique ! Pas comme ça !

À la demande de Christian, je m’assis donc sur la table, les cuisses largement ouvertes et pris tout mon temps avant de sucer notre invité. Du bout de l’index, je parcourus la cica­trice brune sur son sexe. Je levai les yeux vers lui.

Tu l’aimes, ma queue ?

Oui

Tu la veux partout ?

– Oui

Ma voix s’évanouissait, comme happée par mon désir. Christian se tenait désormais à mes côtés. D’une main ferme, il m’obligea à m’allonger et regarda le Balafré me prendre « comme une chienne en chaleur » pendant qu’il mettait sa « pine bien dure » dans ma bouche.

J’aimais leurs mots crus, j’aimais faire ce qu’ils me deman­daient, j’aimais gémir la bouche pleine du sexe de Christian tandis que le Balafré allait et venait en moi, sortant pour mieux me pénétrer, faisant admirer à mon époux sa queue« toute luisante de la mouille de ta femme ».

Comme ça lui arrivait de plus en plus souvent, Christian n’eut pas besoin de me voir dégouliner du sperme d’un autre pour bander assez dur et me prendre. Il demanda au Balafré d’échanger leur place.

Mon sexe était gonflé de tous ces plaisirs, de toute cette exci­tation, je regardais Christian droit dans les yeux pendant qu’il me pénétrait, attrapai la main du Balafré pour qu’il me caresse le clitoris. Quand je jouis, une exclamation joyeuse, pleine d’amour, s’échappa de la bouche de Christian.

Ils me prirent à tour de rôle jusqu’au coucher du soleil. Avant de partir, le Balafré me dit

C’est pas encore cette fois que je t’aurais enculée, Monique… !

Christian, affalé sur le canapé, repus de plaisir, éclata de rire.

Dis-moi, ma chérie, on l’invite à rester dîner ?

Après le dîner, d’autres réjouissances se présentent…