À la Saint-Valentin, faisons-nous du bien ! Troisième épisode

Je sors de la salle de bains, mon époux et notre voisin ont déjà fait un brin de toilette. Je les retrouve devant une partie d’échecs.

– Qu’est-ce qui t’amuse tant, ma chérie ?

– Vous regarder jouer aux échecs, sérieux comme des papes, concentrés comme du lait, nus comme des vers !

– Vous n’approuvez donc pas mon idée, créature de mes rêves ?

– Ne vous faites pas plus bête que vous ne l’êtes, sémillant jeune retraité, je l’approuve tellement que je rêve qu’elle devienne la règle, qu’elle ne se limite pas à aujourd’hui !

Je les laisse à leur partie, le temps de préparer la petite collation de 16 heures. Je les rejoins, un plateau entre les mains, que je pose sur la table basse. J’ignore leurs remarques égrillardes et retire calmement mon tablier de cuisine, que je jette négligemment sur le canapé.

– Vous en avez encore pour longtemps ? Vous en êtes où, exactement ?

Le sourire de notre voisin et les sourcils froncés de mon époux m’indiquent lequel des deux est sur le point de remporter la partie. Sans attendre leur réponse, je pose une tasse de thé à la droite de mon mari, une autre à celle de notre voisin. Je retourne à la table basse pour apporter à chacun une petite assiette sur laquelle j’ai disposé avec grâce et élégance quelques petits biscuits.

Suis-je empotée, tout de même ! Plusieurs biscuits destinés à notre voisin ont glissé de l’assiette et se sont répandus sur le plancher. À ma demande, notre voisin recule sa chaise pour me laisser passer.

– Ne faites pas attention à moi, je vais arranger ça en un instant.

Je connais le pouvoir de mes cheveux quand ils effleurent la peau de notre voisin. Je connais aussi celui de mon souffle sur ses cuisses. Je m’arrange pour me relever entre lui, assis sur sa chaise, et la table. Je me penche en avant pour remettre les biscuits en place. Son sexe aux trois-quart durci en profite pour se précipiter dans la paume de ma main.

Que puis-je faire d’autre que répondre à cette prière muette en le dirigeant entre mes fesses ? La belle et grosse pine de notre voisin devient soudain vaillante comme au temps de sa jeunesse. Je m’empale dessus, sans la moindre pensée pour mon thé qui refroidit dans sa tasse.

– À vous de jouer, cher ami !

Notre voisin râle pour la forme, il se plaint d’être obligé de tendre le bras à l’extrême pour déplacer les pièces sur le plateau de jeu. Je me penche en avant, me cambre et soulève légèrement mes fesses pour lui faciliter la tâche. Sa pièce déplacée, je reprends ma position initiale, son sexe fiché au plus profond de mon fondement.

– Oh ! Regardez, sémillant joueur d’échecs, quand je me penche comme ça… regardez ! On dirait que ces magnifiques couilles sont les miennes ! C’est amusant, n’est-il pas ?

Je savais bien qu’il ne pourrait résister à la curiosité d’observer l’étrange phénomène.

– À vous de jouer, cher ami !

Je prends ses couilles dans le creux de ma main, je les flatte et les caresse de la pulpe de mon pouce. Notre voisin commet sa première erreur. Il s’en aperçoit trop tard pour revenir en arrière. Il pose sa main sur la mienne.

– Ne vous préoccupez pas de moi, je vous le répète, faites comme si je n’étais pas là !

Je feins d’ignorer sa présence et de penser à voix haute.

– Oh… je me damnerais pour en avoir de pareilles ! Putain, j’adore me caresser le clito avec ! Hmm… Oohh… mais c’est pas possible… Oh… mais à quelle vitesse elles me font jouir… oh… Hmm… Oohh !

– À vous de jouer, cher ami !

Notre voisin déplace une autre pièce. En entendant son grognement, à mi-chemin entre le plaisir et le dépit, je souris à mon époux adoré.

– Échec et mat, cher ami ! Échec et mat.

Ayant joui de tout mon saoul, je me relève pour aller boire mon thé. Je râle un peu en constatant qu’il est froid.

– Vous n’allez tout de même pas me laisser dans cet état-là ?! Après tout ce que vous…

Je fais comme je n’avais rien entendu. Je bois ma tasse de thé d’un trait.

– Alors, en fin de compte, lequel de vous deux a remporté la partie ?

– Cher ami, puisqu’elle est votre épouse, je voudrais savoir, si cette… Cette créature est-elle aussi cruellement vicieuse avec vous ?

Je ne peux détacher mon regard de la grosse pine gonflée, dressée de notre voisin, de ses belles et énormes couilles, qui semblent alourdies de… les mots litres de foutre me viennent à l’esprit.

– M’accuser de cruauté frise la calomnie !

Je m’assieds sur la chaise que notre voisin occupait encore quelques minutes auparavant. D’un geste de la main, j’invite mon mari à s’approcher et le suce avec gourmandise.

– Permettez-moi de répondre à votre question par une autre question. À votre avis, pourquoi croyez-vous que je l’aime ?

À la Saint-Valentin, faisons-nous du bien ! – Deuxième épisode

Après avoir déjeuné, même si le repas n’était pas gargantuesque, nous avons décidé de suivre les recommandations sanitaires de mon époux en nous offrant notre séance rituelle d’agacements masturbatoires. En effet, si notre voisin nous rend visite chaque jour, nous ne baisons pas ensemble au quotidien (sauf à considérer que la pratique du sexe oral entre dans la catégorie « baiser »).

Prétextant revêtir une tenue plus adéquate, je vais me changer dans la chambre. En revenant dans le salon, un frisson d’excitation me saisit, comme un coup de fouet qui remonte du bas de mes reins à ma nuque, quand je les vois, mon époux adoré tiré à quatre épingles aux côtés de notre voisin dans son jogging distendu. Ils discutent en m’attendant. Je m’enivre de leurs compliments que je sais sincères autant qu’exagérés.

Nous avons décidé d’une petite mise en scène à l’attention de notre voisin qui ne se doute de rien. Je lui quémande « un petit baiser » auquel il consent volontiers. Mon époux assiste au spectacle de nos bouches avides, de nos langues impudiques engagées dans leur tango sensuel. Pour avoir un meilleur point de vue, il se tient dans mon dos, sa main, comme mue d’une volonté propre, se glisse sous ma robe, rapide et prudente comme une belette sortant de son terrier à la recherche d’une proie cachée dans les fourrés.

– Mais où avais-tu la tête, ma chérie ? Tu as oublié de mettre une culotte ! Je vous prends à témoin, mon cher ami, constatez, constatez !

– Je constate, je constate ! S’agirait-il là de ce que les spécialistes appellent « un acte manqué » ?

– Il me semble bien, surtout que ma chère épouse semble avoir également oublié… Ma chérie, ne m’avais-tu pas dit que tu avais écrit un petit compliment à l’attention de notre cher ami en cette occasion particulière ?

J’attends que notre voisin et mon époux se soient assis dans le canapé, je fais une sorte de petite révérence et, reprenant le quatrain cher aux fillettes par-delà les générations « Si j’étais jardinière, je t’offrirais des fleurs, comme je suis écolière, je t’offre mon cœur », je déclame « Si j’étais poétesse, je vous offrirais des vers, puisque j’étais secrétaire, prenez donc mes fesses ».

Notre voisin éclate de rire avant de réaliser ce que mes mots signifient. Ses yeux semblent balbutier leur surprise. D’un regard enjôleur, d’un mouvement de tête, je l’invite à me suivre dans la chambre. Mon époux lui demande s’il préfère rester seul avec moi, notre voisin confirme. Nous l’appellerons plus tard.

Les rideaux tamisent à peine la lumière, je m’en réjouis intérieurement. Notre voisin a déjà retiré son jogging, il s’approche de moi.

– J’aimerais vous déshabiller, regarder votre corps réagir à cette première fois.

Tant que je peux garder mon caraco… Je ne sais pas comment notre voisin a pu lire dans mes pensées, il poursuit, balayant de ses mots ce simple espoir.

– Avez-vous conscience que si mes mains connaissent votre corps, mes yeux n’en ont vu que quelques détails ? Je comprends ce que vous redoutez… Bien sûr, votre corps a vieilli, bien sûr, il s’est empâté, je sais bien que sa peau n’est plus celle de vos trente ans… la belle affaire ! Parce que je ne connais pas cette jeune femme que vous fûtes, j’en ai vu, certes, quelques photos, mais je ne sais rien d’elle. En revanche, je sais que la femme vous êtes devenue me fait bander, que j’aime la souplesse de sa peau sous mes caresses, que ce corps m’offre des plaisirs, je les espère partagés, des plaisirs qu’aucune autre ne m’a jamais offerts, des plaisirs insoupçonnés…

Je le laisse me déshabiller, je ne sais pas comment lui dire que ses mots m’émeuvent davantage qu’un bouquet de roses, fussent-elles rouges passion, que je les reçois comme un cadeau d’une valeur inestimable, un cadeau à côté duquel une parure de diamant semblerait minable. Une fois nue, je manque de m’évanouir sous les caresses de son regard. Cette femme de soixante-sept ans, il la trouve belle, alors, je deviens belle.

En spectateur attentif et en assistant complice de nos ébats, notre voisin sait déjà comment préparer mon cul pour que la sodomie ne soit que plaisir. Nous en avons parlé avec lui, mon mari et moi, il sait qu’en plus de trente ans de pratique, je n’ai jamais ressenti la moindre douleur. Il sait aussi que seul mon époux a eu accès à mon entrée privée. De mon côté, je sais que la sodomie n’a jamais dépassé le stade du fantasme pour notre voisin.

Nous souhaitons, lui et moi, pouvoir nous regarder quand il me pénétrera. Mon corps prêt, sa grosse pine (comme il aime que je la nomme) elle aussi enduite de gel, je m’allonge sur le lit. Mes fesses sont trop loin du bord, je l’ai fait exprès, parce que je savais que j’aimerai la sensation quand mes jambes sur ses bras, il m’attirera vers lui. Il a lu ma ruse son mon visage.

– C’est avec ce genre de comportement que vous… c’est ce genre de comportement qui me… Ma si désirable voisine, lorsque je porterai plainte auprès des instances dédiées pour avoir dérobé mon cœur, vous ne pourrez vous en prendre qu’à vous-même ! Et ça vous fait sourire… !

Je sens la chaleur de son corps irradier sur ma vulve et sur mes fesses enduites de gel. Ma main rejoint la sienne sur sa queue si dure, si désirable. Notre voisin me regarde. Sans un mot, dans un échange de sourires, nous guidons son gland contre mon anus. La pression qu’il y exerce est à la fois douce et résolue. Nous respirons au même rythme. Il est entré et s’enfonce lentement en moi. Ça y est, ma vieille, ton voisin est en train de t’enculer. Et t’aime ça, hein, ma vieille ?! Putain, sa bite est encore plus grosse, elle me dilate le cul comme jamais… Putain, c’que c’est bon !

Notre voisin se régale du spectacle. Je le sais parce que ses lèvres ont gonflé. Elles le font toujours quand il prend son pied. Il délaisse ce spectacle pour me regarder. Il voulait me dire quelque chose, mais il a remarqué ma bouche entrouverte, ma langue qui passe sur mes lèvres, elles aussi plus gonflées que d’ordinaire. Dans un sourire, il se penche vers moi. Je me redresse autant que je le peux. Nos bouches se rejoignent. Han ! D’un coup de reins involontaire (ou pas), sa grosse bite s’est enfoncée jusqu’à la garde. C’que c’est bon ! Je sais que ses va-et-vient seront encore meilleurs.

Notre voisin se murmure à lui-même « C’que c’est bon, oh, c’que c’est bon ! » Son regard va de son sexe à mon visage. Je pousse des petits cris de plaisir, au rythme et en écho à sa mélopée. Les mots qui s’échappent de ma bouche ne sont pas ceux que je souhaiterais.

– Vous m’enculez tellement bien… cher voisin… Oh ! Vous m’enculez comme un prince !

Je jouis une première fois. Je jouis d’autant plus fort que je ressens ainsi à quel point sa grosse pine m’emplit. Mon époux, répondant à notre appel, entre dans la chambre à l’instant précis où notre voisin se retire de mes fesses. Il regarde son sexe. Me regarde. Me sourit. « C’est trop bon… » D’un coup de rein, il me pénètre à nouveau, mais alors que je m’attends à des va-et-vient rapides et profonds, notre voisin se retire au ralenti.

– Si je continue, je vais jouir et avant de jouir, je voudrais nous offrir…

– Nous offrir quoi ??

Notre voisin me prend dans ses bras. « Vous ne vous en doutez pas ?! Allons, ne me faites pas croire que… » Il m’embrasse sans finir sa phrase.

Je regarde mon époux, frappée par le contraste entre sa tenue impeccable et le corps nu de notre voisin.

– Cette première fois aura-t-elle été à la hauteur de vos fantasmes ?

– Je peux vous affirmer qu’elle l’a été au-delà de tout ce que j’aurais pu m’imaginer.

Par la pression qu’il exerce sur ma hanche, notre voisin m’invite à me mettre à quatre pattes. De fait, je ne vois pas la scène qui se joue dans mon dos, mais la devine dans le dialogue entre mon époux adoré et notre voisin.

– Je n’en reviens pas, vous avez réussi à convaincre ma chère épouse de se mettre toute nue en plein jour !

– Vous ne vous imaginez pas comme j’en suis heureux !

Je sens ses mains écarter mes fesses, je le supplie.

– S’il vous plaît…

– S’il vous plaît quoi ? Dois-je comprendre que… ?

– Oui !

– Comme ça ?

Je gémis de plaisir quand il me pénètre d’un vigoureux coup de reins. Mon bassin ondule. Je me sens indécente, impudique, mais qu’est-ce que j’aime ça ! Je fais signe à mon époux. Il s’approche, sans se déshabiller, il sort son sexe de son pantalon. Je commence à le sucer et, au même moment, je comprends ce que notre voisin tenait tant à m’offrir avant de jouir. Dans cette position, je sens ses grosses couilles battre contre mes cuisses, caresser ma vulve. J’aime crier des « Oh, oui ! Oh, oui ! » et grogner de plaisir la bouche pleine du sexe de mon époux adoré. J’aime sentir les doigts de notre voisin agripper mes hanches, la furie de ses va-et-vient.

J’aime sa voix d’une sonorité irréelle de sensualité quand il me demande si j’aime ça, si je sens ses grosses couilles bringuebaler. J’abandonne un instant le sexe de mon mari.

– Oh oui ! Oh oui, j’aime… vous m’en… Oh oui… ooh… !

– Je vous en… quoi ?

– Oohh… !

– Je vous encule comme un prince, c’est ça ? C’est ce que votre épouse m’a avoué, tout à l’heure…

– Non ! Non… vous m’enculez… comme… Oohh… comme un dieu ! Et vos ma… vos magnifiques… Oohh… couilles… oh… ooh… ooohh… !

Le plaisir qui s’empare de moi vole mes mots entre mon cerveau et ma bouche. Je reprends ma pipe là où je l’avais laissée. Mon époux s’en félicite avec des mots qui attisent mon plaisir. Je sens ses mains sur mes seins. Je les sens se glisser entre mes cuisses. Je l’entends exclamer sa surprise de trouver ma chatte trempée comme jamais.

Et le temps se dissout dans le plaisir que nous prenons tous les trois. Il me semble que mes orgasmes s’enchaînent. À moins que ce n’en soit qu’un seul, qui au lieu d’exploser comme d’habitude, aurait opté pour le flux et le reflux, des ondes comme les vagues à marée montante… Je jouis encore quand je sens un grognement naître dans les tripes de notre voisin, enfler avant de s’échapper par sa bouche. Il ne se retire pas. « Permettez-moi de débander en vous, de profiter encore un peu de cette sensation ». Des vaguelettes de plaisir, plus douces, plus sereines me parcourent.

Quand notre voisin se retire, il reste derrière moi. Je sens les mains de mon époux écarter mes fesses. Il se penche en avant. Son sexe s’enfonce davantage dans ma bouche.

– Que c’est beau ! Regardez comme c’est beau ! Était-ce aussi bon pour vous que c’est beau à voir ?

– C’était même meilleur !

– Ooh… que c’est… beau !

Mon mari jouit dans ma bouche en prononçant ces mots. Nous restons dans le lit le temps de nous remettre de nos émotions. Les mots que nous nous disons sont empreints de douceur, de respect… et de grivoiserie.

– Avec tout ça, on n’a toujours pas joué notre partie d’échecs…

– Figurez-vous, cher ami, que je me faisais la même réflexion !

Nous sortons de la chambre. Mon époux y retourne aussitôt, son téléphone à la main. Il nous rejoint ensuite pour nous montrer la photo qu’il vient de prendre.

– Ainsi, le souvenir de cet extraordinaire moment ne s’effacera jamais de nos mémoires

À la Saint-Valentin, faisons-nous du bien ! Premier épisode

Fin janvier, nous avons croisé notre voisin qui attendait l’ascenseur, son courrier à la main. Nous avons fait semblant d’être surpris de le trouver ici à cette heure tardive et dans une tenue négligée.

– RTT ?

– Non. Retraité !

Évidemment, tout ceci n’était que mise en scène, à l’attention des deux commères de la tour que nous savions trouver ici à cet instant précis. Notre voisin a discouru un peu, s’étonnant et se plaignant de l’ennui auquel il ne s’attendait pas. Mon mari l’a rassuré.

– Vous verrez, avant même de vous en apercevoir, vous aurez apprivoisé tout ce temps libre qui s’offre à vous et vous apprécierez vivre sur un rythme plus lent. Et puis, vous pourrez enfin vous adonner à vos passions ! Parce que vous avez au moins une passion, n’est-ce pas ?

– Vous parlez ! Mon seul loisir était le club d’échecs à mon travail… même si c’était une véritable passion, maintenant que je suis à la casse…

– Les échecs ?! Figurez-vous que je suis à la recherche d’un partenaire depuis des années ! Tu entends ça, ma chérie ?

J’ai pris une mine de circonstance pour m’adresser aux commères.

– Les échecs… ah, la, la… mon mari et les échecs…! Il a bien essayé de m’apprendre, mais… il parait que je n’étais pas une bonne élève…

Les deux commères ont opiné du chef, tandis que mon époux et notre voisin poursuivaient leur conversation sans me prêter la moindre attention. Notre mise en scène a fonctionné, si l’une d’elles le croise sur notre palier, ou si un autre voisin s’en étonne, elle ne manquera pas de leur fournir l’explication, il sonne chez nous pour faire quelques parties avec mon mari et ainsi « apprivoiser le temps libre que lui offre sa retraite ».

Ce matin, à peine mon époux avait ouvert la porte à notre voisin, à peine celui-ci avait franchi le seuil du salon que je me suis précipitée vers lui. Je me suis agenouillée et je lui ai baissé son pantalon d’un geste ferme. Depuis qu’il est à la retraite, il ne porte plus ni slip, ni caleçon et met rarement des jeans, leur préférant les pantalons de jogging. Son pantalon baissé, je caresse, embrasse ses grosses couilles de taureau.

– Oh, mes chéries, mes adorées, vous êtes là, toujours aussi sexy ! Oh, vous m’avez tellement manqué ! Oh, si vous saviez comme je vous aime et comme j’avais peur de ne pas pouvoir vous le montrer aujourd’hui… ! Oh, laissez-moi vous câliner encore !

– Euh… j’ai raté un épisode ?

– Non, non, rassurez-vous, je ne la tiens plus depuis ce matin…

Je délaisse un instant mes chéries, mes adorées pour lécher, sucer la bite dressée de notre voisin. Enfin, je relève la tête.

– C’est que nous sommes le 14 février… la Saint-Valentin !

– Ma tendre voisine, vous me voyez contrit, je n’y ai pas pensé, sinon je serais venu avec un énorme bouquet de roses… Je vais de ce pas chez le fleuriste le plus proche pour vous en offrir un à la hauteur…

– N’en faites rien, sémillant voisin, votre présence suffit à me combler ! Surtout si vous m’offrez un de vos merveilleux baisers…

Notre voisin prend ma main, m’aide à me relever. Nous ne nous lasserons jamais de nos baisers, nos langues aiment se chercher, se taquiner, s’enrouler pour danser un tango sensuel. Le second baiser, nous l’offrons à la vue de mon époux, parce que nous aimons l’excitation que cette exhibition nous procure à tous trois.