Les confessions motorisées – De la théorie à la pratique, Vincent

Pour ne pas céder à la tentation d’embrasser Vincent, de le caresser, je me suis retournée et j’ai collé mon œil à l’œilleton. Il est resté dans mon dos, je devinais son sourire quand il a repris la parole.

– Je suis sûr que tu rougis encore, Pauline… je l’entends à ta façon de respirer !

– Et moi, j’imagine l’état de ta queue rien qu’en entendant ta voix et ta respiration !

– À quoi tu penses ?

– Tu veux vraiment le savoir ?

– Tu le sais bien !

– Oui, mais je veux te l’entendre dire !

– J’ai envie que tu me dises à quoi tu penses.

– Ce qui me ferait plaisir… mais vraiment plaisir… et qui me rassurerait tout à fait, ce serait que…

– Oh ! Ne me fais pas languir !

– Que tu ailles dans l’autre pièce, que tu te branles en me disant à quoi tu penses quand tu penses à moi en te branlant… Je brancherais le micro pour bien entendre chacun de tes mots…

– Mais si je le fais, je voudrais t’entendre… respirer… si tu vois ce que je veux dire… et les enceintes ne fonctionnent que dans un sens…

– Dans ce cas, je t’appelle au téléphone, tu le poseras là-bas et tu mettras ton casque… tu pourras m’entendre, même mieux que si j’étais près de toi !

– Tu as pensé à tout !

– Bah… non ! J’avais pas pensé à ça, mais… je suis tellement heureuse de partager ce moment avec toi… L’idée est venue naturellement… logiquement.

Vincent a fait comme on avait dit. Grâce au casque, il a pu entendre mes indications pour se placer là où je le verrai le mieux. Il s’est déshabillé. Il bandait super fort.

– Tu la vois bien, comme ça ? Dis, Pauline, elle te plaît la queue de ton cousin ?

– Té, c’est pas pour dire, c’est pas parce que t’es de la famille, mais je crois que tu as la plus belle bite de la région, mon cousin ! Té, qu’elle me donne des envies de gourmandise… et des idées d’un petit con bien fourré par elle… avé l’art et la manière !

– Descessa, si tu me fais trop rire… pourquoi tu dis ça comme ça ?

– J’ai pensé comment mamé Mireille aurait surpris papé en parlant avec ses mots, quand il ne s’y attendait pas. Mais la vérité, c’est…

– Té, tu as le souffle court…

– Elle est tellement… elle me donne tellement des idées… et toi ? Dis-moi, à quoi tu penserais…

Vincent a fermé les yeux, il bandait mais ne se caressait pas.

– Tu serais là, les cuisses grandes ouvertes et je te regarderais… Putain, comme j’aime te mater quand tu t’offres à Enzo, quand tu t’offres à Lucas… Oh ! Tu es si belle… si bandante ! Tu me donnes tellement envie de toi ! D’abord, je regarderais tes yeux, ta bouche et j’essaierais de deviner par qui tu te fais prendre…

À ce moment, Vincent a dégluti super fort, les yeux toujours fermés, il a commencé à se caresser, doucement, lentement.

– Ton regard, ta bouche ne sont pas pareils selon… Oh… je t’entends respirer… tu aimes ce que je te raconte ? Dis-le-moi !

– Oh oui ! Et j’aime aussi ce que je vois… Promets-moi de te branler comme ça en pensant à moi, c’est si beau !

– Après avoir regardé ton visage, je regarderai les va-et-vient de Lucas ou ceux d’Enzo… et toi, toi qui saurais que je te mate, tu demanderais de sortir de ta chatte, avec des jolis mots ou avec des vilains mots… et tu lui demanderais de te prendre à nouveau pour que je puisse voir comme tu aimes ça, pour que…

– Ooh… Je vois la scène comme si elle se… ooh…

– Et moi, je verrais cette teub mouillée de ton plaisir… et tu demanderais à Enzo ou à Lucas de te dire comment il se sent en toi…

Vincent se branlait fort, j’étais sous son charme, mais je sentais bien qu’il ne me disait pas tout.

– Mais cette scène, on l’a déjà vécue plein de fois, Vincent… dis-m’en plus de tes fantasmes !

– Dans mon rêve, tu me regarderais… je ne sais pas expliquer comment… ta bouche entrouverte, tu mordillerais ta lèvre et je comprendrais que tu penserais à mes mains, quand Enzo ou Lucas te caresserait les seins, le ventre… ton corps… tu dirais en silence « Vincent… Vincent », mais personne d’autre que moi le remarquerait… Tes yeux ne verraient plus rien, tellement tu prendrais ton pied en pensant à moi qui te regarde… Et quand tu aurais joui… que tu aurais bien joui… tu me ferais un clin d’œil et ça voudrait dire « Cet orgasme est pour toi, Vincent. Je te l’offre »…

– Oh… c’est… oh, Vincent ! Oh… c’est tellement beau quand tu jouis et que tu… et que tu me dis ces mots !

Vincent a regardé dans ma direction, puis il a regardé sa main, ses doigts couverts de sperme, il m’a regardé à nouveau, alors je lui ai dit « Viens, viens me rejoindre ! » Quand il est entré dans le cabinet de la curiosité, j’ai léché ses doigts et un frisson m’a remonté le long du dos. Ce n’était pas un frisson de honte, plutôt un frisson de plaisir interdit.

Je crois que s’il m’avait roulé une pelle, j’aurais été encore plus heureuse, mais je n’ai pas osé le lui demander, parce que… c’est quand même mon cousin et rouler une pelle à son cousin…