Allez hop, tout l’monde à la campagne ! – Sixième épisode

Pour son anniversaire, mon époux adoré nous a demandé de le faire spectateur de nos ébats. Nous devrons donc faire l’amour en faisant semblant d’ignorer sa présence ou le contraire selon notre humeur du moment. L’idée l’émoustillait tellement que nous n’avons pas songé à refuser, pour être tout à fait honnête, je dois préciser que l’idée nous émoustillait au moins tout autant.

Excluant mon époux de nos préparatifs, il observait de loin nos conciliabules ce qui l’excitait déjà beaucoup, notre conjoint a eu l’idée de faire imprimer de petites cartes avec quelques-unes de mes images, elles seront comme les cailloux du Petit Poucet, le moyen qui nous permettra de ne pas nous éloigner du programme que nous réservons à mon mari. Ces images ne seront pas forcément reproduites à l’identique, nous nous sommes arrogés le droit de modifier certains détails si une autre conformation s’avérait mieux nous convenir, mieux convenir à la situation.

Le café prend tout son temps pour passer. Tranquillement installé à table, mon époux sourit, serein, l’âge sans doute… Je veux bien admettre que mon agacement est disproportionné, mais je ne vois pas en quoi l’idée d’un bon détartrage serait si risible dans la mesure où ça nous permettrait de ne pas avoir à attendre des heures que le café passe, pas plus que je ne vois en quoi l’absence de sexe au réveil aurait un quelconque rapport avec ma soi-disant mauvaise humeur ! La véritable raison de mon agacement est la crainte que mon impatience ne me rende trop bavarde.

Notre conjoint arrive enfin de la boulangerie, un énorme sachet rempli de viennoiseries au-dessus de la boîte contenant le gâteau d’anniversaire. Il pose le tout près de la cafetière avant de retourner « au pas de course » à la voiture pour y récupérer la baguette. J’ai fini par m’asseoir aux côtés de mon époux. Notre conjoint nous rejoint, non sans regretter que quelqu’un ait éteint la cafetière qu’il avait pourtant mise en route avant de partir en ville. J’évite son regard ainsi que celui de mon époux, qui lui intime le silence de son index posé sur ses lèvres.

Ignorant l’incident, notre conjoint se débarrasse de son pantalon de jogging et, tout à fait désolé, nous explique qu’il ne sera pas en mesure de me faire l’amour devant son « cher ami ».

– Je ne comprends pas pourquoi ma pine refuse de bander… justement aujourd’hui !

– Elle refuse de bander, vraiment ? Elle n’en donne pas l’impression, pourtant !

– Détrompez-vous, mon ange, il s’agit d’une érection de façade, une simple érection de façade, mon ange…

Tout guilleret, mon époux se frotte les mains, le spectacle vient de commencer et il s’en réjouit à l’avance, notre conjoint se tient debout entre lui et moi toujours assis sur nos chaises respectives.

– Laissez-moi ausculter votre pine et tenter de remédier au problème… si problème il y a.

Je prends sa « pine défaillante » entre mes doigts et entreprends de l’observer sous toutes les coutures. Érection de façade, tu parles ! Sa grosse bite est aussi dure, gonflée et tendue que celle d’un jeune troufion retrouvant sa dulcinée lors de sa première permission après trois mois de casernement ! Mon époux adoré, que j’épie du coin de l’œil, a du mal à garder son sérieux.

Je décalotte le sexe de notre conjoint le plus lentement possible et avec la même lenteur recouvre le gland pourpré de son prépuce. Mon mari a retrouvé tout son sérieux, ses yeux brillent d’excitation, il ne perd pas une miette du spectacle. Je réitère l’opération une fois, deux fois, dix fois avant de m’interroger. Et si c’était le frein qui aurait perdu de sa sensibilité ? Pour m’en assurer, je le titille dans un mouvement vibratoire du bout de ma langue imbibé de salive.

– La sensibilité vous paraît-elle normale, mon sémillant amour ?

– On dirait qu’elle revient, mon ange, mais… ne cessez pas pour autant. Mon cher ami, seriez-vous celui qui aurait enseigné la réanimation pinale à votre épouse ?

– C’est un volet particulier de la formation aux premiers secours, en effet et je me réjouis de la motivation particulière de mon élève ! Ma chérie, n’oublie pas d’humidifier la hampe avant de pratiquer le bouche-à-gland ! Voilà qui est mieux !

– Dire que j’ai vécu toutes ces années sans savoir qu’une telle perfection… ooh… votre langue, mon ange… qu’une pipe pouvait… outch ! Pouvait atteindre… ooh… une telle perfection !

– Je prends ma part de votre compliment, mon cher ami… En formateur rigoureux, j’ai entraîné, j’entraîne, j’entraînerai ma délicate épouse au quotidien et vous me voyez ravi que nos efforts n’aient pas été vains !

– Vos efforts ?! Oooh… je veux bien con… consentir… les pointillés, mon ange, les pointillés ! Je veux bien consentir à en supporter ma part…

Notre conjoint m’ayant demandé les pointillés, je dégage ma bouche. Le slurp bruyant de ma manœuvre nous instille à tous trois une dose supplémentaire d’excitation

– Veuillez pardonner mon avidité, mais que voulez-vous, votre grosse pine m’inspire !

– Que votre pieux mensonge est plaisant à mes oreilles, charmante créature !

– Pieux mensonge ?! Il n’en est rien ! Vérifiez donc, si vous ne me croyez pas !

En fermant les yeux, serrant les dents pour ne rien laisser paraître, je jouis sous les doigts de notre conjoint tandis que mon époux plaisante en lui demandant s’il s’agit là du fameux « Guili guili ». Pendant une fraction de seconde, notre conjoint a fermé les yeux, son majeur et son index m’ont pénétrée et se sont figés dans mon vagin qui s’est contracté autour d’eux.

Je remarque une goutte d’émotion perler de son gland et je repense à la confidence qu’il nous a faite, à la mi-février. Son divorce n’a pas été houleux, les suites du divorce non plus, pourtant il a eu pour conséquence de lui imposer ce célibat de longue durée. Une simple remarque de son ex-femme, exprimée avec calme et sérénité, lui avait interdit de chercher à refaire sa vie. « Je voyais bien que tu t’appliquais, mais il faut te rendre à l’évidence, malgré tous tes efforts, tu ne seras jamais capable de faire jouir une femme. À mon avis, c’est ce qui explique ta libido anormale. » Il retire ses doigts de mon entrecuisse.

– Mon ange ! Nous avons failli oublier ! La récompense remise aux enfants sages…

Il ouvre la petite boite contenant les cartes imprimées, nous choisissons ensemble celles que nous donnons à mon époux en prenant bien garde à cacher les autres à sa vue. L’intermède « sage comme une image » est terminé, je caresse d’une main légère le sexe de notre conjoint qui se dresse aussitôt.

– Laissez-moi vérifier si cette érection ne mériterait pas une consolidation de façade, allez hop, sur la table d’auscultation !

Notre conjoint s’assied, je reprends ma place sur la chaise. Je tâte, palpe, titille son membre, je souffle sur ses bourses, les lèche un peu, sous le regard brûlant de passion de mon époux. Sans que j’aie eu besoin de le lui demander, notre conjoint s’avance sur la table, il se penche en arrière, ainsi je peux me régaler de ses énormes couilles et je ne m’en prive pas. Tout en les léchant, je caresse son périnée, que je finis par gratifier de mes coups de langue. J’aime sentir son sexe vibrer quand ma langue dérape vers son anus. Je n’insiste pas, il est peut-être trop tôt pour lui, en tout cas il est trop tôt pour moi, je ne suis pas certaine de savoir jusqu’où je serais prête à aller.

La respiration bruyante de mon mari, ses grognements retenus captifs au fond de sa gorge m’indiquent qu’il est temps de passer à l’étape suivante. Je me lève, me tiens debout face à mon époux, me penche en avant et demande à notre conjoint de me prendre, comme ça, en toute amitié, mais avec passion, en regardant son ami droit dans les yeux.

Il me pénètre, comme il le fait parfois, un doigt sur mon clito, un autre à l’entrée de mon vagin, un peu comme un guide qui indiquerait le sens de la visite. Je ferme les yeux un court instant, il me semble entendre mon mari se branler, comme si son gland cognait contre le plateau de la table. J’ouvre les yeux, les siens brûlent d’excitation, un peu de salive blanche et épaisse est visible à la commissure de ses lèvres. Je m’aperçois que je gémis de plaisir. Notre conjoint se retire, il va à la cuisine et revient aussitôt, un mug à la main, mug qu’il tend à mon époux.

– Si vous ne voulez pas regretter d’avoir joui trop vite, branlez-vous de la main gauche, cher ami, et pour ne pas être tenté de le faire de votre main habituelle, tenez fermement ce mug, croyez-moi c’est d’une efficacité redoutable !

Mon mari le remercie, il s’étonne que notre conjoint ait pu deviner ce qui était en train de lui arriver.

– Je vous observe depuis plusieurs mois, je connais votre façon de faire, votre visage, votre regard quand la frénésie vous devient incontrôlable…

Les choses étant dites, il reprend sa place dans mon dos et me pénètre « à la voyou » s’enfonçant jusqu’à la garde d’un seul coup de rein. Un cri de surprise et de plaisir mêlé s’échappe de ma bouche. Notre conjoint me demande s’il n’y est pas allé trop fort, trop profond. Je le rassure. Il se retire au ralenti avant de me pénétrer aussitôt d’un coup de rein assuré. Encore ! Encore !

– Mais vous aimez ça, mon ange ! Votre chatte est bouillante !

Sa grosse pine est fraîche, je trouve ce contraste délicieux.

– Que tu es belle, ma chérie, quand notre ami te baise comme ça, l’air de rien, sur un coin de table !

Mon mari se lève soudain, comme un diable sort de sa boîte…