Le carnet retrouvé – Dimanche 29 octobre 1944 (première partie)

Dimanche 29 octobre 1944

Jean-Baptiste m’attendait sur le quai de la station Monceau, j’étais si heureuse de le voir que je me suis jetée dans ses bras. Il répétait « Ma Louise, ô ma Louise*, j’ai eu si peur de t’avoir perdue à tout jamais ! » Je sais que les gens nous regardaient rire et pleurer en même temps, mais je n’y prêtais aucune attention. Jean-Baptiste était là, c’était tout ce qui comptait à mes yeux. Dans le métro, il m’a demandé pourquoi je m’étais mise en colère. Je lui ai expliqué que je l’avais trouvé méchant de se moquer de moi. Je n’ai que mon certificat d’études, mais je ne suis pas une idiote pour autant.

Il ouvrait de grands yeux en me disant « Mais non, ma Louise, mon amour, ce n’est pas le cas ! Mais tu regardais mon ventre l’air étonné, je n’ai toujours pas compris ce qui t’a tant surprise » Je lui ai répondu que ce n’était pas la couleur, mais la quantité. Il a serré mes mains encore plus fort entre les siennes (nous étions assis face à face).

Je voulais lui expliquer pourquoi j’ai honte de ne pas avoir été plus loin que le certif’ quand je pense à lui et à moi, mais ma gorge était nouée, j’avais du mal à déglutir comme si tous ces mots bloqués dans ma gorge m’empêchaient d’avaler ma salive. J’ai levé mes yeux vers les siens et j’ai compris que ses propres mots lui jouaient le même sale tour. Il a eu un petit sourire gêné, il a regardé autour de nous. Il y a des choses qu’on ne peut dire que dans l’intimité. Le silence faisait un courant d’air glacé entre lui et moi, c’était très désagréable.

Quand nous nous sommes levés à Barbès*, je lui ai dit « Mais tout ce qui compte, c’est bien qu’on s’aime, non ? » Tu aurais vu le bonheur dans ses yeux ! « Toute la sagesse du monde dans un adorable petit bout de femme ! » J’ai voulu lui donner une bourrade pour lui apprendre à se moquer de moi et surtout pour faire la paix, mais le métro a freiné et j’ai failli valdinguer. Il m’a retenue à temps et on a éclaté de rire. Sur le quai, il m’a fait tournoyer dans ses bras. Les gens qui nous regardaient, souriaient, aucune mine renfrognée ou de sourcils froncés. Ça m’a rendue encore plus heureuse.

Quand nous sommes sortis de chez la petite Marcelle, Jean-Baptiste s’est arrêté devant sa fenêtre aux vitres toutes neuves. Il m’a embrassée sur la bouche. Il a fait un gros clin d’œil à la petite et ils ont ri parce que j’étais toute rouge. Je l’ai houspillé. Pourquoi il avait fait ça ? Il m’a répondu qu’elle lui avait demandé de lui prouver qu’il aimait m’embrasser. C’est rigolo parce que pendant que je défaisais son bandage, elle m’avait demandé s’il était mon amoureux et après si on s’était déjà embrassés sur la bouche. J’avais bien vu qu’elle ne me croyait qu’à moitié.

Comme je ne travaille pas le vendredi, Jean-Baptiste m’a proposé de passer une nuit à l’hôtel avec lui. Même quand je ne travaille pas, je ne peux pas découcher sans prévenir. « La mère Mougin est une vraie rosse avec moi ces derniers temps, mais je ne veux pas qu’elle perde des heures de sommeil à attendre mon retour. » Il a eu un grand sourire.

– Tout est arrangé, n’oublie pas que nous avons une alliée dans la place !

– Mais toi, à quelle heure…

– J’ai une permission exceptionnelle parce que je vais bientôt partir en mission… spéciale

J’ai eu un pincement au cœur en l’imaginant risquer sa vie. Je ne veux pas qu’il meure, je ne le supporterai pas. Je sentais les larmes au bord de mes cils. Sa voix est devenue toute douce. « À ce propos, puisque tu travailleras à Noël, Eugénie m’a appris que tes patrons t’accorderont quelques jours de congés pour aller chez tes parents et fêter l’armistice de la Grande Guerre avec eux, le premier en quatre ans… » J’étais bien contente de voir mes parents, mais…

Jean-Baptiste ne m’a pas permis de terminer ma phrase. Il a posé son index sur ma bouche. « Chut… je t’expliquerai quand nous serons dans la chambre. »

L’hôtel était moins luxueux que le premier, mais bien confortable quand même. Pas de salle de bain, ni de service à l’étage, au lieu de ça, une salle d’eau et les WC sur le palier, mais la chambre était presque bien chauffée.

On n’a pas eu à refaire le numéro des jeunes mariés, on a simplement rempli la fiche. J’ai écrit « Louise Touré » et j’ai inventé l’adresse « Place Jeanne d’Arc à Rouen ». Jean-Baptiste a recopié l’adresse sur sa fiche. Le réceptionniste n’a pas demandé nos papiers. Il a encaissé notre argent et il nous a tendu la clé.

Je me suis assise sur le lit. Jean-Baptiste s’est installé face à moi, sur une chaise.

– L’officier dont je t’ai déjà parlé a remarqué un changement dans mon comportement, un changement certain, je suis étourdi, alors que je ne l’étais pas. Je ne sortais pratiquement jamais le soir et mes sorties sont devenues quotidiennes. Je lui ai confirmé ce qu’il pressentait, je suis amoureux d’une jeune fille, normande d’origine qui aimerait bien me présenter à ses parents le plus tôt possible. Il a déchiré ma demande de permission et m’a chargé d’une mission un peu spéciale. Je dois me rendre à Cherbourg en ruines pour y récupérer des documents de la plus haute importance préservés des destructions croisées des Allemands et de nos alliés. Le plus tôt serait le mieux… autour du 11 novembre, par exemple.

Je suis tombée à la renverse, à plat dos sur le lit. « Attention, Louise, je vois plus haut que tes genoux ! » Je lui ai demandé de me rejoindre sur le lit, mais il a voulu qu’on parle de cette dispute, de ce malentendu. Je lui ai expliqué que je n’avais pas aimé sa façon de me faire sentir que je suis une cruche, que je n’ai pas été à l’école après le certificat d’études, que j’avais été autant peinée que vexée, parce que je sais bien qu’il est plus intelligent que moi et tout.

Je m’étais complètement trompée ! Il ne me prend pas du tout pour une jolie bécasse, mais depuis toujours, il a été « une curiosité nègre ». Enfant, il était bien meilleur élève que le fils aîné de la famille, qui a un an de plus que lui. Il comprenait plus vite, s’appliquait mieux. C’est pour aiguillonner leurs propres enfants que Jean-Baptiste a pu faire d’aussi longues études. « Si un nègre y parvient, tu ne me feras pas croire que tu en es incapable ! » Et puis, ça faisait bien dans leur univers, ce nègre savant. Le boy à qui on pouvait poser des questions à brûle-pourpoint, tandis qu’il leur servait leurs cocktails, ou faisait le service à table.

– Tu aurais vu la lueur d’excitation dans leurs yeux quand ils disaient à de nouvelles relations « Posez-lui n’importe quelle question, sur n’importe quel sujet, il vous donnera la réponse ! N’est-ce pas que tu pourras répondre ? » Parfois, souvent ça me donnait des envies de meurtre, mais je ravalais ma colère et je répondais en souriant. Hier, je n’ai pas compris pourquoi tu avais cet air-là, toutes ces années d’humiliation m’ont sauté au visage et quand tu as parlé de couleur de robe, de mammifère… Il a fallu que tu partes en claquant la porte pour que je réalise que tu ne parlais pas de moi, le nègre, mais de nous, les humains.

– Pourquoi tu remets toujours ça sur le tapis ? Je me fous que tu sois nègre ! Tu serais blanc, je t’aimerais tout pareil ! Sauf que si tu étais blanc tu serais peut-être différent. Je veux dire un autre homme dans ta caboche ! Peut-être que tu ne m’aurais jamais remarquée… Tu vois, je t’ai pris pour Éric von Stroheim quand tu dansais, peut-être que si tu étais blanc, tu aurais su valser musette. Je ne sais pas… Tout ce que je sais, c’est que je t’aime comme tu es parce que tu es l’homme que tu es !

Jean-Baptiste est devenu très sérieux. Il a pris mon menton dans sa main, m’a obligée à le regarder dans les yeux.

– Désormais, je t’interdis de penser que tu es une idiote, que je te vois comme une idiote, ma Louise. Je n’ai jamais pensé ça de toi et avec ce que tu viens de me dire, je sais que je le penserai jamais. Aussi longtemps que je vivrai, je verrai en toi une partie de moi, mon égale à tout point de vue. Que signifie ce sourire taquin ?

– Avant de dire qu’on est pareil, vraiment égaux, faudrait déjà que tu te décoinces un tantinet quand tu danses !

Une petite voix s’est fait entendre « Albert, Albert, tu crois qu’ils ont fini de jacasser, ces deux-là ? C’est que tu m’as drôlement manqué, hier, Albert ! »

Je voyais bien qu’Albert avait envie de répondre aux suppliques d’Albertine, mais Jean-Baptiste le niait farouchement. Il restait assis sur sa chaise, affirmant que ni lui, ni Albert n’entendaient quoi que ce soit. J’ai retiré ma culotte, remonté ma jupe. « Albert, Albert, où te caches-tu ? » J’ai débraguetté Jean-Baptiste et j’ai baissé son slip juste assez pour libérer Albert de « sa geôle de tissu ». Jean-Baptiste l’a regardé comme s’il était surpris de le trouver au garde à vous.

Je ne sais pas ce qui s’est passé dans ma tête. Je me suis assise sur lui de telle façon qu’Albert était dans Albertine et j’ai embrassé Jean-Baptiste comme prise de folie. Je voulais Albert en moi, au plus profond pour que nos deux corps n’en fassent plus qu’un. La faim que je ressens depuis mon arrivée à Paris n’est rien comparée à la faim que j’ai de Jean-Baptiste. Il riait de ma sauvagerie. « Dire que ce sont les nègres que l’on traite de sauvages ! » Je lui ai répondu qu’Albertine est peut-être une négresse et j’ai ri avec lui. On se disait des bêtises, des cochonneries, mais si nos bouches plaisantaient, nos yeux tenaient un tout autre discours. Eux, ils parlaient d’amour, d’amour facile. Tu sais, l’amour qui ne laisse aucune place au doute. L’amour qui n’a pas besoin de mot pour être dévoilé.

Je taquinais Jean-Baptiste qui voulait que je déboutonne mon chemisier, ce que j’ai fait, mais je refusais de retirer mon soutien-gorge. Pour me punir, il a séparé Albertine d’Albert et il s’est mis debout. J’ai bien été obligée de céder à sa demande, pas tant pour moi que pour apaiser Albertine. Il m’a traitée de crapule quand je le lui ai dit.

J’aime bien quand il me dit que je suis une crapule, mais je crois que je préfère quand même quand il complimente mes seins, quand il imagine les plus grands sculpteurs envier sa chance d’en contempler d’aussi parfaits, quand il dit qu’il a peur de les profaner en les caressant de ses mains d’homme, parce que pour être aussi parfaits, ils sont certainement divins. Je n’avais pas remarqué qu’ils étaient si beaux. Peut-être que c’est lui le sculpteur, que ce sont ses caresses, ses mains qui les modèlent à la perfection. Je vais lui dire demain, parce que je viens d’avoir cette idée, je n’y avais pas pensé avant d’écrire tout ça.

On était tout nus, allongés dans le lit, on s’embrassait, on avait un peu froid, alors on était sous les couvertures. Je ne me rappelle plus qui a eu cette idée peut-être l’a-t-on eue en même temps, la lumière était éteinte, mais on avait les yeux fermés et on essayait de dire avec les mots les plus précis possible comment on se caressait. Je devais dire comment je me caressais et Jean-Baptiste devait dire comment il se caressait. Ses mots me donnaient de sacrés frissons. Jean-Baptiste est un peu mauvais camarade parce qu’il exigeait que je lui donne plus de détails avec des mots différents à chaque fois, alors que je ne lui en demandais pas autant. J’ai l’air de râler, mais j’adorais ça. Heureusement qu’on était dans l’obscurité parce que j’étais toute rouge ! Pas tant à cause des mots, mais à cause des images qui me venaient à l’esprit. C’est là qu’on a commencé à se dire nos secrets les plus secrets.

Tout a commencé à cause des mots, justement. Il m’a dit « J’ai posé ma main sur mes bourses. » J’ai demandé « Les bourses ou le vit ? » J’ai senti son sursaut « Comment connais-tu ce mot ? » Je lui ai répondu que c’est à cause des chansons paillardes que papa chante quand il a un coup dans le nez. Il a ressenti ma gêne et m’en a demandé la raison. « Ce ne sont pas des mots convenables pour une jeune fille respectable, surtout quand elle parle avec son prince charmant. Mais toi, où as-tu appris toutes ces jolies formules fleuries ? Dans les bras de tes précédentes conquêtes ? »

Jean-Baptiste s’est tu. Il a pris une grande inspiration, comme quand on hésite à dire les mots qui ne demandent pourtant qu’à sortir, mais quand on sait aussi que l’occasion de les libérer ne se représentera pas de sitôt. « Je les ai appris dans les livres, ma Louise. Je n’ai pas connu d’autre femme que toi. Au sens biblique du terme, s’entend. » Je n’ai pas douté de sa parole, parce que j’entendais bien combien cet aveu lui avait coûté. Je ne l’aurais jamais imaginé parce qu’il sait y faire. Plus j’y pensais, plus je me remémorais les événements, plus je trouvais incroyable la prédiction d’Esméralda. Jean-Baptiste s’est inquiété de mon silence. Je l’ai rassuré.

– Je pensais à la magie, que pour une fois, on est à égalité.

– Sauf que tu as embrassé moult jeunes gents avant moi alors que tu as été la première à m’offrir tes baisers.

Devais-je tout lui avouer ? Il m’a fait confiance, je devais en faire autant.

– Quand le premier m’a embrassée, j’ai failli y laisser une dent. Je l’ai dit à Marcelle, elle a éclaté de rire. J’ignorais qu’il fallait ouvrir la bouche. C’est elle qui m’a prévenue que les langues devaient se toucher dans ce genre de baisers. Pour le second, j’ai failli oublier, mais je m’en suis souvenue au dernier moment. J’ai détesté sentir sa langue s’enfoncer dans ma bouche. J’ai détesté ça à chaque fois, à chaque baiser, à chaque garçon. Je détestais tellement ça que je ne pensais à ouvrir ma bouche qu’au dernier moment. La première fois où je n’ai pas eu à me le rappeler, c’est quand tu m’as embrassée. J’ai tellement aimé notre premier baiser, si tu savais comme j’ai eu peur que tu le détestes !

J’étais soulagée d’avoir pu mettre des mots sur tout ça après avoir écouté les siens. J’étais heureuse, je souriais, les yeux fermés. « Je suis en train de devenir une vraie femme ». Cette pensée me ravissait, je sentais l’émotion qui étreignait Jean-Baptiste, je ne savais pas pourquoi, mais elle était palpable. Et puis, j’ai compris. « Tu avais besoin de tenir Albert dans le creux de ta main pour te confesser ? » J’ai voulu lui expliquer que je ne m’étais pas rendu compte que je le caressais. « Je l’ai bien compris. C’est troublant. Vraiment troublant. Et tellement agréable… » Sa main a glissé vers Albertine. J’ai poussé un drôle de petit cri. « Qu’est-ce qui te ferait plaisir ? » J’ai osé lui raconter ce rêve qui hante mes nuits maintenant que je ne crains plus sa désapprobation.

– Si je comprends bien, tu as décidé de faire de moi le plus heureux des hommes ?

– Non. J’ai décidé de faire de moi la plus heureuse des femmes !

– Voyons ce qu’en penseront Albert et Albertine

Malgré le froid piquant, nous avons rabattu les couvertures. Je me suis mise à quatre pattes. Malgré l’obscurité, Albert a trouvé le chemin pour entrer dans Albertine. Les mots de Jean-Baptiste augmentaient mon plaisir. Il caressait mes seins en les parant de toutes les vertus. Albert l’a fait taire pour converser avec Albertine.

– Comme je suis bien en toi, Albertine ! Sens-tu à quel point je le suis ? J’ai envie de visiter tous les recoins cachés de ton intimité.

– Et toi, Albert, sens-tu comme je me régale quand tu plonges en moi de cette façon ? Sens-tu comme ta visite me fait découvrir tous les secrets de mon intimité ? Je suis aux portes du Paradis, il suffirait de quelques caresses supplémentaires pour qu’elles s’ouvrent devant moi.

– Quelles caresses ? Montre-moi les caresses qui feraient de moi le Saint-Pierre de ton plaisir !

J’ai guidé la main de Jean-Baptiste à cet endroit précis qui implorait ses caresses. J’ai été prise d’une furie dont je n’aurais jamais imaginé l’existence. Jean-Baptiste était pris de la même ardeur. Albert allait et venait en Albertine sans aucune pudeur, oubliant l’idée même de la retenue. Ma furie en devenait plus incontrôlable. Nos voix entrecoupées de soupirs, de cris contenus, de gémissements augmentaient notre plaisir et les mots venaient aisément, « libérés du carcan glacial des bonnes manières ».

– Tu te cambres tant que tu me fais ressentir des plaisirs insoupçonnés !

– C’est parce que quand je le fais, je te sens au plus profond de moi et… et j’aime sentir tes bourses cogner à l’entrée, caresser mes lèvres pour m’offrir encore plus de plaisir.

– Tu es bouillante, vibrante comme un volcan au bord de l’éruption…

– Retiens la tienne, je veux profiter longtemps de tes coups de boutoir…

Ses lèvres sur ma nuque, sa main sur mon sein, l’autre entre mes cuisses, et Albert qui allait et venait en Albertine, et ses bourses que je sentais taper à l’entrée… Je ne sais pas comment nommer ce plaisir, mais j’y ai succombé en grognant comme on chante. Jean-Baptiste a ceint ma taille de ses bras puissants, de telle façon que je me suis redressée. Ce grognement à mon oreille, je ne l’oublierai jamais. J’aurais aimé sentir sa semence se déverser dans Albertine, parce que les mots qu’il a prononcés étaient d’une telle poésie. Un jour peut-être, je te les confierai.

Nous nous sommes rallongés, j’aurais voulu qu’Albert ne sorte pas d’Albertine, mais il a bien fallu s’y résoudre. Quel bonheur de m’endormir ensuite dans les bras de Jean-Baptiste et au petit matin de le réveiller par de légers baisers « admirables de pudeur » !

Ce récit se poursuit ainsi !

*Pour celles et ceux qui me demandent ce qu’est une pallilogie, en voici une !

*Pour aller de la station Monceau à la gare de la Cité Universitaire, il fallait changer une première fois à Barbès-Rochechouart puis une seconde à Denfert-Rochereau.