Odette&Jimmy – « She really gets me high »

Le titre de ce texte est extrait de ce morceau

Jean-Luc caressait mes seins entre surprise et curiosité, chaque caresse était plus assurée que la précédente, plus apaisante, plus excitante. Il me projeta dans ses bras, je sentais pour la première fois la chaleur de sa peau, la force virile et animale de son corps. Il m’embrassa à pleine bouche, comme les voyous le faisaient dans les séries B des années 50. Ses mains glissèrent de mes reins à mes fesses qu’elles empoignèrent.

Je frottai mon ventre à son sexe dressé.

– Regarde, regarde la raison pour laquelle on m’appelle le Balafré. Regarde ! Tu aimes ? Tu veux bien la caresser ?

Mes doigts couraient le long de sa marque. Je sentais les picotements annonciateurs d’un désir violent tout autour de mes aréoles, je sentais mes tétons pointer et durcir, je sentais la chaleur moite entre mes cuisses, cette moiteur bouillante qui bientôt m’obligerait à onduler des hanches pour tenter de l’apaiser, de la raisonner. Je pris la main de Jean-Luc et la fis descendre jusqu’à mon intimité ardente. Jimmy m’invita à rejoindre un lieu plus adéquat.

J’entrai dans une pièce attenante, les coulisses d’une salle de spectacle remplie de toute une gamme de costumes et accessoires. Jimmy installa une espèce de fauteuil à l’assise particulière.

J’étais à demie allongée, les genoux plus hauts que mes épaules, le bassin projeté en avant.

– Écarte les genoux et montre-leur la chance que j’ai !

J’hésitai, le regardai en coin.

– Tu pourrais m’habiller de lumière ?

Je faisais allusion à notre premier voyage, aux premières photos pour lesquelles j’ai accepté de poser nue, offerte. Quand il m’avait vue ainsi, sur l’écran de son ordinateur, toute habillée de lumière, il avait oublié ma présence et s’était branlé zoomant et dézoomant, jusqu’à ce que, dans son dos, j’entreprenne de le caresser, en lui demandant de m’expliquer ce qu’il aimait tant sur cette photo.

À cette évocation, un éclair délicieusement vicelard traversa le regard de Jimmy. Je devinai sa langue gourmande derrière ses lèvres closes. elle devait commencer à affûter ses dents… Je le connais assez pour savoir comment aiguiser son appétit de me mordre, tout comme il sait comment aiguiser le mien.

– Tu sais ce qu’il t’en coûtera, Princesse. Tu veux toujours que je t’habille de lumière ? Tu es prête ?

Christian se plaignit de ne rien comprendre, je demandai à Sylvie de lui expliquer les sous-entendus pour moi, comme il avait eu la gentillesse de le faire plus tôt dans la journée.

Jimmy partit chercher l’appareil-photo, Alain et Jean-Luc l’aidaient pour les éclairages. Je fermai les yeux et expliquai que c’était d’autant plus difficile pour moi de poser devant Sylvie qui était si à l’aise face à l’objectif. Elle me répondit que le regard de tous nos amis allait me donner confiance, elle leur demanda de me rassurer sur ce point. Prise dans cette ambiance totalement nouvelle, je leur promis, en échange de leurs mots, de leurs compliments de poser dans l’attitude qui les exciterait le plus.J’espérai qu’aucun n’ait des idées trop… loufoques.

J’ai eu l’impression de sentir la chaleur des projecteurs, mais il est plus probable que ce soient les cliquetis qui m’aient avertie. Jimmy demanda à Sylvie de l’assister, plus exactement, il lui demanda de diriger la séance photo et de bien vouloir l’accepter comme assistant. Je n’avais pas envisagé cette possibilité, pour moi… tous les clichés nous verraient l’un avec l’autre, lui avec moi, mais pas… cette perspective m’embrasa littéralement. Jean-Luc fit valoir l’antériorité de notre amitié et demanda à passer le premier.

– Si on veut être exacts, j’ai vu leur bite avant la tienne, je n’ai pas le souvenir d’avoir vu une photo où tu ne la fourrais pas dans la bouche de Monique !

– C’est mon péché mignon… ! Alors… quelle formule magique dois-je invoquer pour que tu écartes enfin tes genoux et que je puisse enfin admirer ton trésor ? Sésame, ouvre-toi ?

– Bien joué, le Balafré ! Ça a fonctionné !

– Écarte-les un peu plus… oui… comme… ça…

Il tendit la main vers mon pubis, mais retint son geste au dernier moment. D’une ondulation, je l’invitai à poursuivre… Il avait le souffle court, s’extasiait de la couleur, des couleurs de mes replis. Je l’invitai à venir à mes côtés afin que je puisse regarder sa queue de plus près, la toucher… Je succombai sous ses caresses et ne comprenais pas pourquoi je ne l’avais jamais désiré avant alors que des feux d’artifice explosaient un peu partout en moi tant j’avais envie de lui, de lui partout en moi, partout sur moi, envie de lacérer sa peau à coup de dents, à coup de griffes… Ses mots étaient teintés d’émerveillement et de regrets…

Je pris enfin conscience des cliquetis. J’étais bouillante de désir, je voulais sentir la queue d’un homme bien précis en ce moment bien précis. Je tournai mon regard vers Christian, qui, surpris désigna sa poitrine d’un air interrogateur.

– Oui. Toi. Ça ne t’ennuie pas ?

Que son éclat de rire sait m’enflammer ! Il fit les quelques pas qui le séparaient de moi pour me montrer à quel point ça ne l’ennuyait pas. Je regardai tous ces hommes autour de moi et sifflai d’admiration. Quelle chance, tout de même ! Moi qui avais reluqué en douce quelques bites ces vingt dernières années, j’avais sous les yeux de quoi faire rêver la voyeuse que je suis ! Je le leur dis.

Christian me demanda de resserrer les genoux, il voulait que je les écarte quand il serait face à moi, que je les écarte avec la lenteur et la délicatesse d’une fleur qui déploie ses pétales. Il voulut que ses amis soient sur la photo. Il avait une idée bien précise. Alain serait à ma droite. Jean-Luc à ma gauche. Jimmy dans mon dos, m’offrirait à leurs caresses.

– Tu te sens prête, Princesse ? Si tu changes d’avis, à quelque moment que ce soit, n’hésite pas à nous le dire.

– Décidément, mon amour, tu resteras à jamais mon initiateur !

Jimmy éclata de rire. Cet idiot n’y avait même pas songé ! Il laissa échapper les mots d’amour que nous réservions à notre intimité, ses amis manifestèrent leur surprise par des exclamations joyeuses. Il ne les avait jamais prononcés devant eux. Il se pencha pour me souffler à l’oreille « Encore une première, Princesse ! »

Quand il vit mon sexe totalement offert à sa vue, Christian eut une réaction similaire à celle de Jean-Luc, il reprocha une nouvelle fois à Jimmy de ne pas m’avoir invitée plus tôt, il lui reprocha de ne pas avoir insisté. Il caressait mon corps, je ne parvenais pas à onduler comme je l’aurais souhaité. Alain me demanda s’il pouvait mettre un morceau de circonstance.

Je n’eus pas à répondre, mon sourire soulagé était assez éloquent. Il me fit un clin d’œil « l’avantage de la modernité moderne » avant de lancer à distance cette chanson que je n’avais plus entendue depuis des décennies. Je me surpris à danser, les cuisses écartées, ne pouvant que bouger mon bassin, mes bras et le haut de mon corps. Je fus encore plus étonnée de m’entendre chanter à plein poumons les paroles qui me revenaient au fur et à mesure.

Alain à mes côtés, caressait mon sein, mon ventre avec son sexe, son autre main caressait l’intérieur de ma cuisse. Oh oh Black Betty… J’étais béate d’admiration devant la beauté de son corps, de son sexe… par sa taille impressionnante et pourtant pas effrayant, bien au contraire !

Jean-Luc taquinait mes seins, prétextant chercher la partie de ma peau dont la carnation serait la même que celle de sa marque. Je fis semblant de protester, mes mamelons sont bien plus foncés que sa pseudo balafre, mais il n’en eut cure, il continua à les exciter avec sa bite. J’étais aux anges !

Alain se pencha vers moi, me demanda s’il pouvait m’embrasser. J’acceptai volontiers. Son baiser avait un goût merveilleux, le goût des vacances d’été. Je me tournai vers Jean-Luc. Bon sang ! Il embrasse comme un dieu, ce con ! Devinant mes pensées, il me dit dans un éclat de rire « et t’as encore rien vu, ma p’tite ! »

Jimmy s’inclina vers moi. me demanda de me pencher davantage, pour que nous puissions voir ensemble le sexe de Christian me pénétrer. Je sentis mon sexe s’ouvrir, palpiter puis se resserrer autour du gland de Christian, qui me pénétrait en commentant à voix haute ce qu’il ressentait. Je me redressai encore un peu et le suppliai de m’embrasser.

Je ne sais pas ce qui me fit jouir si fort la première fois, les caresses d’Alain, celles de Jean-Luc, les caresses et les mots d’amour de Jimmy, les va-et-vient savants, les mots, les caresses et les baisers de Christian, à moins que ce ne soit les cliquetis de l’appareil-photo.

Je rugis et Jimmy me tendit son avant-bras… lui aussi a une marque indélébile, qu’il fait passer pour une scarification rituelle qu’il aurait faite dans une tribu maorie. La tribu existe, nous y avons séjourné quelques jours, c’est effectivement lors de ce séjour que sa peau a été déchirée, mais en aucun cas ce ne fut l’œuvre d’un chamane local, mais bel et bien celle de mes dents.

À chaque fois, le même goût divin dans ma bouche… Je pourrais m’enivrer de cette sensation. Je jouis plusieurs fois encore avant que Sylvie ne s’estime satisfaite du cliché. Je me remettais de ces émotions dans les bras de Christian pendant que Jimmy discutait avec Alain et Jean-Luc, je les entendais ricaner et approuver la proposition de Sylvie qui les avait rejoints.

« Encore des mots, toujours des mots, les mêmes mots »