Vous m’attendiez au milieu de la salle de cette célèbre brasserie. J’avais suivi vos consignes, et vous rejoignais vêtue d’une robe très sobre, à peine maquillée.
Pablito s’est penché sur son smartphone. La puissance de la vibration m’a fait sursauter. Un clin d’œil complice, j’avais donc aussi obéi à cette injonction… Le plug dans mes fesses que vous actionneriez au gré de vos envies, ce dîner du premier dimanche de l’Avent s’annonçait truculent.
Tu as commandé un gargantuesque plateau de fruits de mer, nous conversions joyeusement, de temps à autre, toi ou Pablito faisiez vibrer le sextoy au plus profond de mon cul jusqu’au moment où vous avez décidé de le faire réagir aux sons de la salle bruyante.
Je décortiquais mon tourteau quand un orgasme a failli me faire tomber de ma chaise.
Le repas s’est achevé sans que je m’en aperçoive, enivrée par le vin, étourdie par le plaisir.
J’aimais être l’objet de vos fantasmes, vous savoir bander. Je visualisais vos sexes durs… le tien épais, trapu, celui de Pablito plus fin, plus long.
Nous sommes montés dans ta voiture, tu as roulé longtemps. À l’arrière, la queue de Pablito a remplacé le plug tandis que ses doigts jouaient avec mon clito.
Tu t’es arrêté en pleine forêt, m’as déshabillée, attachée à cet arbre. Je sentais le froid du tronc contre mon dos, tu me fouettais avec des branches de houx couvertes de givre…
J’étais au paradis…
La vue du sang sur mes seins t’a rendu fou, tu m’as détachée avant de me prendre sauvagement… Je n’ai pas crié, la queue de Pablito au fond de ma gorge m’en empêchait.
Quand nous avons entendu les pas, les voix des bûcherons, le bruit d’une tronçonneuse, nous n’avions qu’une envie, qu’ils nous découvrent…
Ce qui fut le cas.
