Les petits secrets de Louise et Jean-Baptiste
Le carnet retrouvé
Une lettre échappée d’un vieux carnet caché par une rangée de livres d’une bibliothèque poussiéreuse invite à sa lecture.
Dès lors, loin d’être un vilain défaut, la curiosité s’avère être une charmante qualité en offrant la possibilité de découvrir les premiers mois d’une histoire d’amour qui durera plus de soixante-cinq ans.
Le cahier à fermoir
Fin décembre 1944, le premier journal intime de Louise s’achevait sur la perspective d’une nouvelle vie professionnelle. Elle y écrivait que Jean-Baptiste lui avait offert un cahier à fermoir et un beau stylo-plume. Elle y consignera ces petits riens qui font une grande vie.
De février à septembre 1945, Louise note ses joies, ses peines, ses espoirs, ses déceptions, ses éclats de rire, ses indignations, l’amitié qui l’unit à Marcelle et à Henriette et surtout, elle raconte avec passion son amour pour Jean-Baptiste, l’homme qui partagera sa vie pendant soixante-cinq ans.
Saga érotique, familiale, provençale et un peu florale aussi
Les souvenirs de Tatie Monique
Tatie Monique a 20 ans en 1974 et descend dans le sud de la France pour passer l’été chez sa Bonne-Maman. Mais dès le voyage en train qui l’emmène au pays des cigales, de la garrigue et des odeurs de thym, la jeune Monique se découvre des appétits charnels qui la surprennent elle-même. Elle fait fi des convenances, de la morale et découvre les plaisirs de la chair. Et ils vont être multiples !
Peut-être est-ce le fait d’être loin de chez elle, quelque part où personne ne la connaît… Toujours est-il que Monique aime… quand on la nique. Ben oui, elle est facile, comment ne pas la faire ! Monique est gourmande, curieuse, et dévore la vie et les expériences avec une candeur joyeuse.
Et sous la plume de Françoise Colliot, ce qui pourrait n’être qu’une accumulation d’orgies et d’entrelacs de corps devient amour et partage. Oui, Monique aime l’amour à plusieurs et le sentiment n’en est que décuplé ! C’est en découvrant les délices de l’amour multiple que Monique rencontre l’homme de sa vie. charlie-liveshow.com
Le cahier de Bonne-Maman
Dans une famille, toutes les deux générations, une femme s’éprend de liberté sexuelle et des plaisirs de la vie. Chaque femme raconte son histoire dans un cahier qu’elle laisse traîner sur une table de cuisine quand la relève se manifeste. (evedecandaulie.fr)
Juillet 1974, Monique, une Parisienne de vingt ans, obéit à ses parents et vient passer son mois de congés chez sa grand-mère, Bonne-Maman, dans un petit village provençal. Elle y trouvera l’amour et le plaisir du partage.
Quelques jours avant son départ, elle voit Bonne-Maman noircir les pages d’un cahier. Elle suppose qu’il s’agit de recettes de cuisine et autres astuces de ménagères que sa grand-mère veut ainsi lui transmettre.
En attendant le train qui doit la ramener à Paris, Monique le lit et découvre Rosalie, la jeune femme que fut Bonne-Maman au début du vingtième siècle.
Chroniques matrimoniales
Après Les souvenirs de Tatie Monique, après Le cahier de Bonne-Maman, mes deux premiers romans, voici le troisième volet de cette saga érotico-familiale.
Ces chroniques, rédigées pour la plupart par Monique, racontent la fin de l’année 1975, les premiers mois qui ont suivi son mariage avec Christian. Celles qu’elle n’a pas rédigées l’ont été par Rosalie Bonne-Maman elle y raconte plus spécifiquement l’été 1939 et les événements qu’elle a vécus. Dans ce roman, il est également question de transmission, comment une génération vieillie, presque arrivée à la fin de sa vie, décide de léguer son expérience, ses erreurs, ses choix, leurs conséquences à la jeune génération, qui vient juste d’emprunter son propre chemin.
En écrivant ces Chroniques matrimoniales, j’ai ressenti le besoin d’épaissir mes personnages, qu’ils ne soient pas réduits à leur fonction, mais qu’ils aient un passé, un présent et un futur, sans forcément tout raconter. Un peu comme dans la vraie vie, quand on découvre, par hasard, que le tonton un peu beauf qu’on tolérait « parce qu’il fait partie de la famille » avait en réalité été un héros… et qu’on se sent encore plus minable, en allant lui faire part de notre admiration de le voir hausser les épaules d’un air désabusé.
Bonheurs des jours, confidences épistolaires
Les confidences de Sylvie
Décembre 2018. Alors qu’il pensait fêter le réveillon avec ses cousins, Lucas se retrouve tout seul au village, coincé avec ses grands-parents, Martial et Sylvie. Par chance, il y rencontre d’autres jeunes.
Une troisième génération sonne à la porte de la Confrérie du Bouton d’Or. Sylvie décide de transmettre son histoire à Lucas, comme Rosalie avait transmis la sienne à Monique qui l’a transmise à Manon.
Les personnages ont vieilli, mais leur mémoire est intacte et sait revigorer leur corps. Les lettres que Sylvie adresse à son petit-fils apportent un nouvel éclairage sur les personnages, dont certains étaient à peine esquissés dans les romans précédents.
Les bonheurs d’Odette
Avril 2019. Odette arrive en Provence sur l’invitation de Jimmy. Son appartenance à la Confrérie du Bouton d’Or est une telle évidence que les consœurs et confrères lui demandent de se raconter pour la connaître tout à fait.
Elle prend alors la plume et décide de décliner ses récits à la manière des « Martine » de son enfance. Un clin d’œil un brin ironique, mais le sens de l’humour décalé est un trait majeur de sa personnalité.
Sa vision de certains membres de la Confrérie est radicalement différente de celle des narratrices précédentes puisqu’elle ne fait la connaissance de la plupart d’entre eux qu’à l’âge de 69 ans, quant à ceux qu’elle connaissait avant… je vous laisse la surprise de la découverte !
Le journal d’Odette (octobre 2019-février 2020)
Odette s’est installée en Provence, avec les autres membres de la Confrérie du Bouton d’Or. Tous s’apprêtent à recevoir Jim, fin décembre 2019, pour un séjour qui devrait durer sept semaines…
Odette se raconte, écoute les récits de ses amis. En tenant son journal, elle nous permet d’en apprendre un peu plus sur les liens qui les unissent. Elle y relate aussi les souvenirs qu’ils se tricotent, le grand âge venu.
Les mots d’Odette concluent de façon magistrale cette saga érotique, familiale, provençale et un peu florale aussi !