Les souvenirs de Tatie Monique – Le départ en vacances

Je n’oublierai jamais l’été de mes vingt ans… Quelques mois auparavant, un nouveau président de la République avait été élu et m’avait faite majeure un an plus tôt que prévu. Je me sentais libre et, en même temps, toujours un peu mineure. Aussi, quand mes parents m’avaient imposé de rejoindre Bonne-Maman, ma grand-mère, dans le sud de la France, à plus de huit heures de train de mon univers quotidien, je n’avais pas osé refuser… Je n’y avais même pas pensé, en fait !

En arrivant à la gare, je m’aperçus que j’avais oublié de prendre mon pique-nique. Huit heures de train, sans manger, ni boire… ces vacances s’annonçaient mal… Ma mère me rassura, elle appellerait la tante Léonie qui me donnerait de quoi me sustenter, puisque le train marquait l’arrêt à Dijon…

Mes parents me dirent au revoir sur le quai et je montais dans le wagon. Pour mes dernières vacances imposées, j’avais cassé ma tirelire, mais je tenais à faire ce long trajet en première classe… Avec un peu de chance, je serais seule et je pourrais m’allonger ou m’installer confortablement.

Un rapide coup d’œil sur la porte vitrée du compartiment m’apprit que nous ne serions que trois jusqu’à Lyon et que pour la fin du trajet, nous serions cinq. Deux jeunes hommes étaient déjà assis et faisaient connaissance.

J’appris que l’un des deux était étudiant, tandis que l’autre était un fils de bonne famille, qui comptait profiter de la vie avant de se marier et de reprendre l’affaire familiale.  Quant à moi ? J’étais vendeuse en parfumerie dans un grand magasin, mais je préférais m’inventer esthéticienne. Allez savoir pourquoi ! Le train s’ébranla.

Nous devisions joyeusement quand je remarquai le regard oblique du jeune fils de famille. Amusée, je le tançai un peu, mais le clin d’œil complice que lui adressa l’étudiant fit voler en éclats toutes mes craintes, tout ce qu’on appelle « sens des convenances », pour laisser place à un désir fou. Une envie de vivre quelque chose d’incroyable. Pourquoi me soucier du qu’en dira-t-on, de ce que ces jeunes hommes pourraient penser de moi, puisque dans quelques heures nos routes se sépareront et que je ne les verrai jamais plus ?

Je remontai ma robe pour dévoiler le haut de mes cuisses, bien au-dessus des bas.

C’est ce que tu voulais voir ?

Je n’entendis pas sa réponse parce que mon esprit était accaparé par ce que je voyais… ce pantalon et la bosse qui y était apparue… soudaine… monstrueuse…

Comme si j’avais été une marionnette, mue par des mains invisibles, je me levai de mon siège, pour m’agenouiller devant lui.

– Laisse-moi faire… !

Je ne reconnaissais pas ma voix, mais elle m’excitait incroyablement… tout autant que la vue de mes mains le débraguettant, extirpant ce sexe vigoureux… comme sa peau était douce… ! Comme ce gland violacé était appétissant… !

Dans le compartiment, on n’entendait plus un mot, seuls les bruits métalliques du train étaient perceptibles… Je me penchai davantage, posai mes lèvres sur son gland et attendis sa réaction sans bouger… un soubresaut… son gland écarta un peu mes lèvres… je me figeai… un autre soubresaut… son gland entra tout à fait dans ma bouche… ma langue s’écarta pour lui laisser le passage…

– Ooohh… encore… !

Impatient, le fils de bonne famille n’attendit plus d’être à la merci des secousses du train, d’une main de fer, il appuya sur ma tête, une fois… deux fois… six fois avant que son sexe soit presque entièrement dans ma bouche…

– Maintenant, laisse-moi faire… ! Continue à me laisser faire… !

J’obéis à cet ordre et ma bouche commença ses va-et-vient, guidée par les mains de cet inconnu… Il me tirait les cheveux et appuyait sur mon crâne alternativement…

– Oh oui… hmmm… c’est bon… hmmm… maintenant… lèche-moi… oui… ! Comme ça… ! Oui… ta langue bien humide… hmmm… OUI ! COMME ÇA !

Ses mains imprimaient toujours la cadence, mais j’étais maîtresse des mouvements de ma langue… j’étais excitée comme je ne l’avais jamais été auparavant… et plus je me faisais vicieuse, plus j’avais envie de l’être davantage… j’aimais le goût de ce sexe… sa texture… ses reliefs… j’aimais aussi le goût du danger… le risque de me faire surprendre… j’aimais entendre ces gémissements… ces commentaires flatteurs… ces mots que mes compagnons de voyage se disaient… me disaient… leurs encouragements…

– Oh ! OUI ! Comme ça… ! Ooohh… OUI !

Je sentis le jet chaud, au goût un peu aigre sur mon palais, sur ma langue… mon visage bloqué dans cette position, je m’aperçus que son sexe débandait, mais les mains du jeune homme m’interdisaient tout mouvement… Devais-je avaler ce liquide poisseux ? Le laisser couler sur mon menton ? Le temps de me poser la question, il m’empoigna par les cheveux et me releva ainsi jusqu’à son visage et m’embrassa… Quand sa langue lécha son propre sperme sur la mienne, j’eus l’impression qu’il bandait à nouveau… Je vérifiai d’une main… c’était le cas…  d’une voix charmante, le jeune homme me demanda :

– As-tu aimé ?

Un sourire éclatant naquit sur mes lèvres et je répondis d’un « OUI ! » enthousiaste, sans prendre conscience que ma main caressait la peau si douce de ce sexe qui venait de me procurer tant de plaisir.

Mais ? Tu en veux… ENCORE ? 

– Oh ! OUI !

J’aurais pu battre des mains tant j’en avais envie… Je sentis les mains de l’étudiant dégrafer les boutons de ma robe….

– Pas les deux en même temps ! Laisse-moi d’abord m’occuper un peu de lui… ce sera ton tour ensuite…

– Hmmmmmmmmm

Leur voix s’étaient unies dans ce murmure chargé de promesses de plaisir. Je recommençais mon petit manège, mais ma langue était plus hardie… Combien de fois jouit-il dans ma bouche ? Combien de baisers au sperme avant qu’il ne puisse plus bander ? Avant que je puisse le rhabiller, le rebraguetter ? Avant de le laisser à la limite de l’inconscience, un rictus de plaisir vicieux aux lèvres ?

Je me souviens que c’était un peu avant l’arrivée du train en gare de Dijon. Comme convenu, je baissai la vitre et guettai la silhouette de ma tante sur le quai… L’étudiant impatient, excité, me baissa brutalement la culotte, glissa un doigt inquisiteur entre mes cuisses. Je ne savais pas que mon sexe pouvait être aussi humide qu’il se le révéla sous cette caresse… L’étudiant s’assit. Je jetai un regard en coin sur cette queue, que je découvris longue, nerveuse et terriblement excitante…

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Ma tante me tendit un petit panier, me souhaita un bon voyage, s’enquit de la santé de mes parents, me demanda de saluer Bonne-Maman de sa part et je lui parlai jusqu’à ce que le train redémarre… Elle ne remarqua pas l’excitation dans ma voix, ou peut-être la crut-elle due à la perspective de ce mois de vacances ? De mon côté, je ne pensais qu’au plaisir de la situation, parler de tout et de rien avec la sœur de ma mère, alors que ma robe était aux trois-quart déboutonnée, ma culotte à mi-cuisses, alors que je venais de sucer cet homme à-demi évanoui de plaisir… et que cet autre, qu’elle ne pouvait voir, préparait sa queue, la cajolait en attendant de lui offrir la primeur de mon sexe…

Quand le train s’ébranla, alors que ma tante était redevenue une silhouette anonyme dans cette foule éparse, guidée par les mains de cet étudiant, je m’empalai sur cette verge, qui me déflora sans la moindre douleur…

Sa main prit la mienne et c’est ensemble qu’elles me firent jouir une première fois… L’étudiant me fit coulisser, ensuite, le long de sa verge en me demandant si j’aimais ça… en me caressant et me demandant de m’offrir du plaisir sur lui… oui… comme ça… !

J’aimais sentir mes fesses se soulever… j’aimais aussi quand il les faisait heurter violemment ses cuisses… J’avais parfois la sensation que son gland allait sortir par ma bouche, quand il se faisait plus brutal, mais en même temps, j’étais traversée par une onde de plaisir incroyable, alors, je souhaitais, j’appelais de tous mes vœux ce choc, ce contact cinglant… J’aimais les mots qu’il me disait, ces mots qui me permettaient de me laisser aller à mes désirs, à mon plaisir, sans crainte du qu’en dira-t-on… Ses mots qui ne m’ont jamais quittée depuis…

Quand il jouit enfin, il me releva, s’agenouilla devant moi pour me remonter la culotte, se redressa et à chaque bouton qu’il rattachait, m’offrait un doux et chaste baiser sur la nuque, dans mon cou. Il m’enlaça, m’embrassa en regrettant de ne pouvoir passer sa main dans mes cheveux. Quand je repris ma place, en face de lui, il me dit :

– Je n’oublierai jamais ce voyage, ce jour où j’ai fait l’amour à une déesse… en garderas-tu un bon souvenir ?

Je lui souris et le rassurai tout à fait.

À Lyon, un couple de vieux s’installa, maugréant contre le manque de tenue de ce jeune homme, qu’ils croyaient ivre, « la bave aux lèvres ! » et nous jetant un regard sévère auquel je répondis par un sourire éclatant de fraîcheur, d’insouciance candide, qui les rassura tout à fait quant à ma respectabilité.

Quand la chaleur d’un été provençal est propice à une sieste estivale

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